Interview de Bloum (The Slow Listener)

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Mis à jour le 26 février 2019

Bloum était l’invité de The Slow Listener pour une session d’écoute de ses deux derniers EP, entrecoupée de questions / réponses, à l’Eléphant Paname (Paris 2e). L’écoute a été réalisée avec un amplificateur Naim et des enceintes Focal Sopra n°2.

Interview réalisée par Sophie Chrétien-Kimmel, de The Slow Listener

Racontez-nous Bloum : qui, quand, comment, pourquoi ?
Au début, (on est en 2013), quatre amis parlent de créer un projet audiovisuel. Deux sont plasticiens et graphistes. Deux autres, musiciens. Le projet voit le jour dans une maison à Choisy-le-Roi. Lieu de vie et de création de trois des membres initiaux. Puis, deux autres musiciens se greffent au projet. On récapitule : Marie est graphiste et joue les vidéos de Bloum en live. Glen est plasticien et crée un jeu de lumière avec des LEDs. Paul joue les synthétiseurs et les machines, Max joue la guitare et les claviers, Bastien joue deux saxophones et une flûte, Léo chante et joue de la flûte traversière également. Un joyeux petit monde. Le groupe a donc grandi dans cette maison de Choisy qui a vu pas mal de projets un peu fous se monter. Un endroit qui nous réunissait pour beaucoup d’occasions et qui nous est cher.

Comment crée-t-on à 6 ? Comment gérez-vous les envies de chacun et surtout comment parvenez-vous à mettre un point final ? (en fait ça fait 3 questions en une !)
Créer à six, c?est une sacrée histoire en effet (puisque c?est notre choix de fonctionner horizontalement, sans leader). C?est forcément beaucoup de discussions, et ça prend du temps. C?est beaucoup de concessions aussi. Mais c?est une composante essentielle de notre projet. On peut dire que le projet est la somme de nos envies ET de nos concessions. Mais C?est un travail riche. Aussi parce que nous venons tous d’univers différents et que chaque avis ou décision créent une vraie richesse dans notre recherche ! Pour ce qui est de mettre un point final, et bien ça ne change pas vraiment d’une création en solitaire. C?est toujours dur de mettre un point final quoi qu’il arrive. Mais on est assez souvent d’accord en ce qui concerne le studio. Après, de manière plus générale, il ne faut pas oublier que Bloum est un vrai laboratoire. On cherche sans arrêt. On sait pas toujours ou on va, mais on y va. Donc vu sous cet angle, y a pas toujours de point final à mettre, et c?est pas plus mal.

Comment arrivez-vous à vous réunir tous les 6, c?est une gestion complexe non ?
Pas si on s?organise bien et qu’on utilise un agenda.

Vous avez sorti l’année dernière 4 clips, pourquoi ce choix plutôt qu’un EP ?
Nous ne nous sentions pas encore prêts pour créer un album, on venait tout juste de sortir un EP, et on avait envie d’explorer un peu plus notre univers visuel. Une fois de plus, on a mis le laboratoire en route et on s?est dit qu’on allait sortir les choses au fur et à mesure. On s?est fixé un morceau et un clip tous les trois mois. Ce qui était un vrai challenge étant donné qu’on fait tout nous même. Et on a réussi !

Quel est votre programme pour cette année ?
Un nouvel EP, et un live tout neuf. Tout ça est en préparation.

Votre rêve pour Bloum ?
Partir en tournée tout le temps, vivre de notre musique, et faire des live dans des lieux fous, comme les Pink Floyd l’ont fait à Pompei. En mieux même. ? Quoi ? On parle de notre rêve, non ?

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