Mis à jour le 18 juin 2021.
En Résumé
Qui aurait dit que, après sa création, l’increvable saga Star Trek connaîtrait une énième jeunesse ? Réponse : le génial producteur/réalisateur J.J. Abrams. Suite directe du film sorti en 2009, Sans limites assure dans un même élan un spectacle aux « effets spatiaux » grandioses et réussit l’exploit de renouveler les rapports entre les membres du vaisseau Enterprise. De quoi attendre le prochain opus avec d’autant plus de confiance.
Avis Technique
Si vous êtes équipés pour la 3D (la version « à plat » affiche un éclat, des couleurs et un piqué de premier ordre), la splendeur des paysages interstellaires, l’architecture et les coursives des vaisseaux intergalactiques, ainsi que la furie des scènes d’action ont de quoi communiquer d’authentiques sensations de vertige? Y compris jusqu’au fabuleux générique final. Même remarque côté son : les heureux possesseurs de Dolby Atmos bénéficieront en VO d’effets de hauteur confondants de dynamisme et de localisation, comme en témoigne entre autres un décollage à la quatre-vingt-cinquième minute. À côté, la VF (même pas HD, d’ailleurs) semble toute fluette.
Du côté des Bonus
Blockbuster oblige, le Blu-ray est saturé de suppléments techniques, dont deux solides making-of qui couvrent à peu près tous les postes artistiques de la production. En guise de supplément d’âme : des hommages poignants à Leonard Nimoy, immortel Monsieur Spock des origines disparu début 2015 et, surtout, à Anton Yelchin, le Pavel Chekov de la nouvelle franchise, fauché l’été dernier à 27 ans par un épouvantable accident de voiture.
Le mot de la fin
Un must technique à tous les étages, doublé d’un accomplissement artistique propre à réjouir les fans.
Les Années Laser