Test : Klipsch RF-7 MKIII

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Mis à jour le 26 février 2019

Test de l’enceinte colonne Klipsch RF-7 MKIII, modèle iconique du fabricant américain. Cette troisième itération se différencie sensiblement du précédent modèle Klipsch RF-7 MKII, avec l’emploi d’un nouveau pavillon et d’un nouveau tweeter. La RF-7 est donc de retour, pour notre plus grand plaisir. La RF-7 III gagne un nouveau tweeter en titane et un nouveau pavillon caoutchouté. C’est déjà beaucoup… mais ce n’est pas tout.

 

Klipsch RF-7 MKIII : des arguments de poids

Chez Son-Vidéo.com, nous aimons constater qu’un nouveau modèle est plus lourd que le précédent. Au moins le fabricant ne capitalise-t-il pas sur le succès du premier modèle, pour réaliser des économies en allégeant ébénisterie et composants. C’est le cas avec cette Klipsch RF-7 MKIII, qui accuse 5 kg de plus que la MKII, avec près de 45 kg. Klipsch n’en fait pas mystère, la caisse a été renforcée, épaissie en certains endroits (avec des renforts en contre-plaqué) et les haut-parleurs disposent d’aimants plus volumineux. Bref, les améliorations sont réelles.

Test Klipsch RF-7 MKIII
Les enceintes Klipsch RF-7 MKIII, modèle colonne phare du fabricant américain, avec haut-parleurs Cerametallic.

Klipsch RF-7 MKIII : modèle à part

Tout dans l’enceinte Klipsch RF-7 MKIII diffère des autres modèles Klipsch à membranes métalliques. À commencer par les haut-parleurs : on trouve bien une paire de haut-parleurs de grave-médium à membrane en métal et céramique (Cerametallic), mais leur diamètre est de 25 cm… ce qui représente une augmentation de plus de 50 % de la surface émissive par rapport au plus grand des modèles classiques. On ne le répétera jamais assez, la surface émissive est essentielle pour une bonne restitution du son. Plus la surface est importante et meilleure est la séparation des différentes fréquences – tout du moins lorsque les haut-parleurs sont maîtrisés. Un grand haut-parleur a par ailleurs une fréquence de résonance naturelle plus basse, ce qui lui confère une plage d’utilisation étendue dans le bas du spectre et une « autorité » naturelle.

Test Klipsch RF-7 MKIII
La technologie de membrane Cerametallic favorise une faible distorsion.

Klipsch RF-7 MKIII : de sérieux atouts

Si vous connaissez la gamme de caissons de basses de Klipsch, vous aurez certainement relevé que certains modèles (Klispch R-10SW) utilisent des haut-parleurs Cerametallic de 25 cm. Soyons clairs : ceux installés dans les RF-7 MKIII sont très différents. Bobine différente, membrane plus fine, suspension étudiée, les haut-parleurs de 25 cm de cette grande enceinte ont été optimisés certes pour produire des basses fréquences très articulées, mais aussi pour monter en fréquence et reproduire les fréquences bas-médium et médium. Les haut-parleurs de caisson de basses en sont incapables, leur masse les disposant uniquement à fournir de l’énergie très bas en fréquence.

Test Klipsch RF-7 MKIII
Le haut-parleur de 25 cm Cerametallic de la Klipsch RF-7 MKIII.

Klipsch RF-7 MKIII : des haut-parleurs chargés séparément

Autre différence notable de l’enceinte Klipsch RF-7 MKIII avec ses petites soeurs, chaque haut-parleur est chargé par un volume d’air dédié, accordé par un résonateur bass-reflex exclusif. De cette manière et puisque les haut-parleurs ne partagent pas le même volume d’air, ils ne se perturbent pas l’un l’autre. Concrètement, l’onde arrière (notamment les fréquences médium) du haut-parleur A ne rebondit pas sur les parois internes pour parasiter la membrane du haut-parleur B.

Test Klipsch RF-7 MKIII

Test Klipsch RF-7 MKIII
Le résonateur Klipsch Flowport à évent évasé.
Test Klipsch RF-7 MKIII
La paroi interne séparative des deux haut-parleurs de grave est réalisée en contre-plaqué et est inclinée, afin d’éliminer les réflexions parasites.
Test Klipsch RF-7 MKIII
En haut à droite le moteur du haut-parleur de grave de l’enceinte Klipsch RF-7 MKIII. À gauche les câbles de modulation en provenance du filtre (logé en bas de l’enceinte) et montant au tweeter.

Grâce à ses deux haut-parleurs de 25 cm, chaque enceinte Klipsch RF-7 MKIII descend jusqu’à 32 Hz, avec une sensibilité redoutable qui plus est. Il ne faut donc pas beaucoup de puissance pour faire chanter cette enceinte, même si un ampli solide (et donc puissant) est requis. Les deux 25 cm à membrane Cerametallic ont été totalement repensés pour cette Klipsch MKIII et leur réponse dans le médium a été nivelée.

Ainsi, l’enceinte perd 1 dB de sensibilité à 1 kHz en comparaison de la MKII et offre par conséquent une restitution plus douce.

Nouveau tweeter

Dans la Klipsch RF-7 MKIII, la star, c’est le tweeter. Contrairement à tous les modèles que l’on croise sur les petites colonnes Klipsch, il ne s’agit pas d’un dôme en titane de 2,5 cm, mais de 4,4 cm. Et cela change tout. Totalement nouveau, ce tweeter à chambre de compression bénéficie d’une fréquence de résonance abaissée, ce qui permet de l’employer bas en fréquence (1300 Hz) sans engendrer de dureté sur la zone de recouvrement avec les haut-parleurs de grave-médium. Ce tweeter de 1,75″ est monté sur un nouveau pavillon acoustique dont la gorge et la bouche sont recouvertes d’un caoutchouc spécial. Ceci permet d’éliminer les turbulences dans le pavillon et d’adoucir la restitution.

Test Klipsch RF-7 MKIII
Le pavillon du tweeter de l’enceinte Klipsch RF-7 MKIII est recouvert de caoutchouc.

Ce nouveau pavillon présente des caractéristiques de dispersion supérieures au précédent modèle, avec 90×90° contre 90×60°. Rappelons que l’intérêt du pavillon acoustique est d’amplifier mécaniquement les fréquences médium (pas les aigues), afin de réduire les vibrations du dôme et la distorsion. Par ailleurs, la puissance demandée à l’amplificateur est réduite, ce qui abaisse encore la distorsion.

Spécifications

Ainsi, l’enceinte colonne Klipsch RF-7 MKIII répond en fréquence de 32 Hz à 25 kHz, avec une amplitude totale de 6 dB au maximum (+/- 3 dB) et une exceptionnelle sensibilité de 100 dB pour 1 W à 1 m. Sa puissance admissible est de 250 W en continu et de 1000 W en crête.

Test Klipsch RF-7 MKIII
Klipsch livre des grilles acoustiques aimantées avec les enceintes Klipsch RF-7 MKIII.

Mise en oeuvre et impressions d’écoutes

Nous avons associé les enceintes Klipsch RF-7 MKIII à l’ampli Hegel H190 ainsi qu’au McIntosh MA252, avec pour sources des fichiers FLAC (streamés par l’ampli Hegel en DLNA) et des fichiers vidéos avec pistes DTS et PCM (remixés en stéréo par notre téléviseur OLED LG). Les câbles d’enceintes choisis étaient les Viard Audio Silver HD12 HP.

Plus docile que la version MKII, la Klipsch RF-7 MKIII nous séduit davantage encore. Sans être consensuelle, l’enceinte met davantage l’accent sur un respect étonnant de la phase du signal. Il faut comprendre là qu’un son mono, qu’il soit grave, médium ou aigu, est bien ancré entre les deux enceintes. Impossible de reprocher à cette enceinte une directivité trop marquée – critique adressée parfois aux pavillons – tant le sweet spot est large entre les deux enceintes. Bref, les voix humaines sont centrées lorsqu’elles doivent l’être, totalement détachées sur reste du message sonore. C’est un point impressionnant avec la RF-7 MKIII, qui sert autant la restitution musicale que cinéma.

La scène sonore est vaste, inhabituellement ample et c’est assez jouissif. Voilà qui incite l’auditeur à se poser devant les enceintes et à se laisser guider dans la découverte d’un univers sonore très riche. Qu’on écoute de l’opéra, du jazz ou du rock, on navigue d’un instrument à un autre, on se réjouit des variations dans une voix, des extinctions de notes qui durent plus longtemps qu’à l’accoutumée.

Il y a avec cette Klipsch RF-7 MKIII un effet « whaou » même en écoutant au murmure. Si l’enceinte est physiquement imposante, on comprend vite que ce n’est pas seulement pour servir un son musclé. Le grave n’est présent qu’à bon escient, lorsque la prise de son l’exige.

Test Klipsch RF-7 MKIII
Les borniers de bi-amplification de l’enceinte Klipsch RF-7 MKIII.

On ne cachera pas qu’en écoute cinéma, c’est un festival de détails. D’ailleurs, l’absence d’enceinte centrale ne se fait nullement sentir et ce qui doit être au centre de l’image s’y trouve bien, avec une aération permanente. Les voix humaines, là encore, sont exceptionnelles de clarté et de naturel. Évidemment, les RF-7 MKIII descendent bas en fréquence et disposent d’une capacité d’impact tout à fait saisissante. Une écoute de quelques morceaux choisis de Jurassic World ou Pacific Rim (on peut difficilement faire plus démonstratif) prend rapidement aux tripes à fort volume. La restitution conserve toutefois cette respiration sereine qui nous a plu jusqu’alors.

Grave : tendu comme un arc, avec une énergie distribuée davantage dans l’infra-grave que le haut-grave. On est souvent saisi par la justesse de l’enceinte dans le bas du spectre.

Médium : le bas-médium pourrait être plus présent et l’énergie est distribuée dans les registres médium et haut-médium avec habileté. Les écarts micro-dynamiques sont remarquablement restitués.

Aigu : beaucoup d’énergie et de contrôle. La cohérence avec le registre médium est remarquable.

Scène : spectaculaire tant elle est vaste et bien établie même à très faible volume.

Timbres : le point faible de la RF-7 réside sans doute dans la limitation des membrane métalliques. Les instruments sonnent avec justesse, mais le soupçon de froideur qui accompagne les notes peine à susciter l’adhésion totale de l’auditeur.

Klipsch RF-7 MKIII : comparée à :

Klipsch RF-7 MKII : la RF-7 MK3 est plus douce et moins directive, tout en conservant les qualités dynamiques du modèle qu’elle remplace. Avantage Klipsch RF-7 MKIII.

Focal Kanta n°2 : le médium de la Focal Kanta n°2 est plus organique et chaleureux, mais moins dynamique. L’aigu est aussi moins dynamique sur la Focal, qui a quelques soucis de phase et peine à dresser une scène sonore réaliste. Avantage Klipsch RF-7 MKIII.

Tannoy Legacy Cheviot : raffinée et chaleureuse, la Tannoy propose une balance plus vintage et séduisante aux oreilles du testeur. La britannique sait créer l’émotion et ses timbres sont subtiles. L’infra-grave est moins convaincant certes, mais le haut-grave est autrement plus texturé qu’avec la Klipsch. La scène est moins vaste qu’avec la Klipsch toutefois. Deux enceintes finalement très différentes. Avantage Tannoy pour qui souhaite vibrer.

Klipsch Forte III : l’imbrication des trois registres de fréquences est exemplaire sur la Forte III, qui se montre plus chaleureuse et équilibrée que la RF-7 MKIII. La capacité dynamique de la Forte III est supérieure. Avantage RF-7 MKIII pour le relief de la scène sonore. Avantage Forte III pour tout le reste, finition y compris.

Test Klipsch RF-7 MKIII
Le placage en bois naturel de merisier blond est remarquablement mis en oeuvre.

Klipsch RF-7 MKIII : conclusion

Nous avons aimé :

  • La clarté et la douceur de restitution
  • La scène sonore 3D
  • Le grave profond mais sans esbroufe

Nous aurions aimé :

  • Une restitution plus chaleureuse.

La nouvelle Klipsch RF-7 MKIII constitue clairement une évolution en comparaison de la MKII : plus douce, mieux balancée, elle est plus facile à écouter et impressionne tout autant. On peut l’associer à un ampli de puissance modeste, à condition qu’il soit solide dans le grave afin de maintenir l’équilibre de l’enceinte. L’idéal reste de choisir un ampli de classe AB de 2×80 W au minimum (Rega Elicit-RRotel RA-1592 ou Denon PMA-2500NE par exemple). Compte-tenu du tarif demandé, la Klipsch RF-7 MKIII est à considérer sérieusement.

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36 commentaires

    • La Forte est d’une autre trempe encore oui, magistrale. Rien de prévu pour la Cornwall, d’autant que nous n’en avons pas stocké et qu’il est probable que Klipsch France n’en ait pas non plus sous le coude.

  1. Bonjour. Alors merci de ce test très attendu de ces FABULEUSES enceintes, les KLIPSCH RF7. Et je précise les RF7 car les nouvelles montures MK III, permettent certes d’apporter une certaine évolution technique ou technologique à l’enceinte mais toujours sur une base solide de la RF7. Personnellement j’ai évolué dès la première RF7 jusqu’à la MK II, et cette enceinte m’a toujours bluffé d’une électronique à l’autre. Mais revenons à la MK III, déjà sont prix n’est plus le même par rapport aux précédentes qui étaient très abordables (TRUMP est il passé par là ???… Bref) Par rapport à ton test Tristand qui est très intéressant, et c’est une question personnelle ou autres, faudrait-il que je passe à ces nouvelles montures étant possesseur de la MK II ? Parce-que pour moi, bien que je ne l’ai pas encore écouté, je me pose la question quand même. Alors en attente de ta réponse porte-toi musicalement bien.

  2. Merci Tristan pour ce test très attendu.
    Je trouve juste un petit peu dommage dans que vos écrits, votre anthousiasme inconditionnel pour les forte 3 vienne quelque peu limiter l’effet de surprise afférent à la « RF7 » dans sa dernière déclinaison .
    On sent que vous faites le test mais que vous n’etes pas vraiment convaincu car , à titre personnel, vous preferez les forte 3.
    Alors la gamme Héritage est certe constituée de modèles historiques et emblématiques de la marque.
    D’ailleurs, j’ai personnellement pris beaucoup de plaisir à en tester certaines ( notamment les horns ).
    Cependant,en 2018, ce type d’enceintes atypiques tant esthétiquement qu’acoustiquement ne peut convenir à tout le monde…
    D’autant que pour avoir entendu des forte 3 , elles ne sont pas exemptes de défauts ( l’architecture des caisses en est un bel exemple).
    Quand j’ai lu votre test sur les Forte 3 , je les aurais presque achetées sur le champs.
    Mais lorsque je les ai écoutées et vues en situation reélle, j’ai radicalement changé d’avis…
    Du coup, dans ce test de la RF7 mk3, je n’arrive pas à me projeter,
    alors que votre test des MK2 était divin et décortiquait parfaitement le modèle.
    Bref pour revenir aux RF7 mk3 ce sont des enceintes dont les performances techniques reculent légèrement comparées au modèle mk2 mais le travail de Klipsch sur ce modèle est plus architectural ( nouveau pavillon, caisse encore plus élaborée) .
    Reste que l’addition est salée à l’arrivée même si l’on sait pertinemment que dans un an ou deux, le prix aura chuté de moitiée comme pour les précédentes.

    • Les MKII avaient un vrai caractère, que n’a plus la MKIII. Klipsch a rendu ce modèle, tout comme sa gamme Reference Premiere, plus « fréquentable ». On ne s’ennuie pas en les écoutant, mais il y a moins d’aspérités, moins de sel. Si vous avez écouté les RF-7 MKII et les avez aimées pour les qualités évoquées dans leur test, vous serez peut-être déçu. La comparaison avec les Forte III s’imposaient dès lors que le tarif est quasi le même. Du coup, pour le prix demandé, on a avec la Forte une 3 voies avec une section grave à HP à membranes papier, qui dans un encombrement plutôt faible (certes la Forte est large, mais peu profonde) impressionne. Enfin, cela dépend des conditions d’écoutes, car vous n’avez pas été conquis comme je l’ai été. Qu’est-ce qui vous a déplu d’ailleurs ?

      • Concernant les forte, Je n’ai pas trop aimé ses mensurations ( beaucoup trop petites et trop larges).
        Niveau son, j’ai trouvé le rendu un peu trop brouillon et trop axé sur le medium.
        De plus, la caisse laissait transparaître un petit manque d’amortissement interne.
        Ça manquait globalement d’aération.
        Enfin le grave ne reproduisait pas le premier octave comme peut le faire une MK2…
        Pour finir, le prix est clairement démesuré .

        • J’avais beaucoup de grave avec les Forte III dans la même pièce d’écoute que les RF-7 MKII. Et le médium était plus en avant sur les MKII. Sur le grave, la Forte III était bien plus généreuse globalement, avec une capacité dynamique supérieure. Forte III et RF-7 MK II ont été écoutées dans la même pièce de vie.

  3. Bonjour,

    On ne comprend pas bien certaines incohérences. Vous affirmez en conclusion du test que la RF7 III est plus complète que la MK2. Dans le même temps, vous soulignez que la RF7III n’a plus le « caractère » de la MK2. Ce serait à développer et détailler dans le point de comparaison. Par ailleurs, vous évoquez souvent la descente en fréquence, mais beaucoup plus rarement l’impact des basses. Sur ce point, quelle comparaison avec la MK2 ? Venant des RF82MK2, et ayant actuellement des Tannoy Précision 6.4, je cherche à retrouver l’impact des graves des RF82 tout en conservant la subtilité et la qualité de timbres, voire la richesse harmonique des Tannoy. Dans cette optique, devrais-je opter pour les RF7 II ou III ? Merci.

    Et merci surtout pour ce test très intéressant, comme souvent avec vous !

    • La MK2 avait un caractère mieux trempé. Les nouveaux tweeters Klipsch et les nouveaux pavillons à revêtement en silicone ont adouci la restitution et les petites rugosités qui faisaient le sel de la MK2 ont – de mon point de vue – disparu avec la MK3. Pour le grave, il n’y a pas grande différence entre MK2 et MK3. En comparaison des RF-82 MK2, la RF7 MKII est plus douce et intelligible dans le médium (le tweeter et le pavillon à gorge plus large apportent énormément), plus sereine dans le grave. Il y a clairement plus d’impact et de souffle avec les RF7 qu’avec les RF82.

      Les RF7 MK2 ou MK3 vous paraîtront plus douces que les RF-82 quoiqu’il arrive. Si vous appréciez la douceur et les timbres de vos Tannoy, les MK3 sont certainement les plus indiquées. Chez Tannoy, certes à un prix plus élevé encore que les RF7, il y a les Legacy Cheviot, avec un coax de 30 cm chargé en BR. Ca n’impressionne pas dans le grave comme des Klipsch (le volume d’air est moyen), mais pour l’image et les timbres, c’est à mon goût bien supérieur aux enceintes évoquées ici.

  4. Bonjour, je dispose d’une paire de ces superbes enceintes et souhaiterai partir sur un ampli intégré.
    J’écoute beaucoup électro et de rap (donc beaucoup de basses), je regarde beaucoup de films et séries en
    HD et je pousse le son assez fort lors de nos soirées récurrentes.

    Toutes mes sources sont numériques, donc un bon DAC serait le top.
    Enfin, dans quelques temps, je souhaiterais leur associer le sub 115 de la même marque.

    L’ampli Rotel RA-1592 m’intéresse vraiment beaucoup. Mais ayant lu que Rotel et Klipsch allait pas très bien ensemble, peut être que l’ampli de puissance RB-1582 + un bon DAC ferait l’affaire.

    Est-ce que l’alimentation des deux Rotel cités est suffisante pour un effet Whaouuuu !!!

    Merci beaucoup pour vos conseils.

    • RF-7 et caisson Klipsch avec HP de 38 cm, c’est une configuration très sérieuse. Le Rotel RA-1592 devrait donner d’excellents résultats, je n’imagine pas qu’il dénature la caractère de la RF-7. Il y a aura effet Whaou avec cette configuration là. Le RB-1582 appelle un préampli, cela ferait monter l’addition un peu inutilement je pense. 1592/RF7/caisson, sur les musiques écoutées et en home-cinéma stéréo, cela sera redoutable.

      • Bonjour et merci.

        Concernant l’alimentation, j’aurais une question suite à ma visite dans votre magasin de Paris.

        Nous avons comparés sur les RF7 exposées deux amplis :
        le 2x100w Yamaha MusicCast R-N803D
        le 2x105w Rega Elicit-R.

        Pour le même volume sonore, le volume du Yamaha était à 85% alors que celui du Rega n’était qu’a 50%. On avait vraiment l’impression qu’il lui en restait sous le pied et que les RF7 en demandaient encore. Alors que le Yamaha lui, arrivait en bout de course.

        Certe, ce n’est pas du tout la même gamme de produit niveau tarif, mais comment cela se fait que pour un même 2x100w, il y ai une telle différence ? L’alimentation ? ok, mais pourquoi et comment le voir dans les specs ?

        D’où ma prochaine question ? Quid de l’alimentation du RA-1592, est-ce que l’alim ressemblera plus au Rega ou au Yamaha (à Watt équivalent bien sur 2x100w n’est pas égal à 2x200w mais vous avez compris ma questions ^^)

        A bientôt.

        • Je vous avais fait une belle réponse mais le site a beuggé… en gros j’expliquais qu’il n’y a pas une relation bien définie entre le volume perçu et la puissance consommée, sans parler des questions de distorsion…

          • Ha mince. Je suis certain que c’était fort intéressant.
            Merci d’avoir fait l’effort en tous cas :)

            Il vaut mieux du coup ne pas avoir à pousser l’ampli dans ses retranchements pour éviter la distorsion. D’où la nécessité d’avoir un ampli avec une bonne alimentation, mais sans forcement avoir besoin d’un 2x500w par exemple.

            C’est assez flou pour moi tout ça. La puissance consommée (à la prise), le nombre de watt (en sortie d’ampli), le volume perçu (pour une même paire d’enceintes) entre deux amplis différents.

            Je vais faire de recherches dans ce sens, je ressens un vrai besoin de comprendre ce fonctionnement.

            Merci encore.

          • L’alimentation est en grande partie responsable de cette impression de puissance. Le type de transistors et le montage également. Les amplis Rega n’affichent pas de grosses puissances, mais ils donnent l’impression d’en avoir toujours plus sous le pied. Avec les RF-7, le Rega Elicit-R est bien mieux indiqué que le Yam R-N803D, comme vous l’avez constaté. Le Rotel RA-1592 est plus proche du Rega, bien qu’il ne soit en classe A et de fait moins chaleureux/mélodieux que le Rega.

  5. Merci pour ces précisions.

    Je vais aller écouter ce RA-1592 si je peux et fort probablement partir sur celui-ci.

    Merci pour toutes ces précisions.
    A bientôt 🙂

    • My 50 cent, puisque j’ai chez moi un Rega Elicit-R. Il me semble en effet à privilégier. En effet, le rendement des RF7 laisse supposer que le Rega fonctionnera en classe A la majeure partie du temps. Le son sera chaleureux et donnera lieu à des basses de très grandes qualités. C’est une qualité marquante de cet ampli. Néanmoins, méfiance sur la capacité de l’ampli à jouer sur de longues durées. Je pense qu’il est aussi sujet à la surchauffe. Il faudrait voir la courbe d’impédance sur les basses fréquences. Tout dépend aussi de vos préférences musicales.

  6. Pour avoir écouté et comparé les Forte 3 et les RF7 mk3, ma préférence va aux MK3 sans la moindre hésitation.
    La Forte 3 a effectivement un registre medium très performant et un rendement tel que la dynamique de l’enceinte est spectaculaire.
    Mais la RF7 Mk3 n’est pas en reste. Elle parait plus sage de prime abord.
    Son grave est nettement plus précis, plus juste, plus naturel, plus opulent et permet de descendre vraiment très bas!
    Sur ce point , la forte sonne non seulement comme une « caisse brute » et le système actif/ passif ralentit la rapidité naturelle de certaines notes dans le grave.
    Alors certes, ça descend assez bas avec beaucoup de rondeur et de niveau pour un seul woofer actif de 30cm en papier avec suspension péri-sphérique plissée. Mais c’est un peu enjoué.
    Une note à 50-60 hz sera reproduite de manière moins juste et propre qu’avec une mk3. Le constat a été le même avec plusieurs personnes présentes dans l’auditorium ( y compris un possesseur de Forte 3 ).
    La RF7 III a un grave absolument phénoménal à l’instar de sa prédécesseur , la mk2.
    Enfin l’aigu de la forte est bon mais n’opère pas de « whaou » à l’ecoute.
    La caisse est beaucoup trop petite ( 90cm de hauteur là où une RF7 avoisine les 125 cm et pire encore avec une Horn. )
    Forcément la spacialisation, le côté immersif et cet effet de prolongement des notes les plus aiguës au delà du physiquement possible sont limités.
    ( reponse limitée à 20 khz).
    La RF7 mk3 remplit l’espace d’écoute avec une aisance et une facilité bien plus déconcertante que la forte.
    Le medium de la RF7 n’est pas en reste puisqu’il est joué à la fois par des woofers à grandes membranes et relayé par une grande compression ( de meme qualibre que celle montée sur la forte ) montée sur un pavillon amorti.
    Le résultat est vraiment fabuleux.
    La Forte a du caractère et demeure une bonne enceinte.
    Mais sur l’ensemble des critères, et à prix PPI équivalents , je préfère largement la RF7 mk3 ou mk2. à la Forte 3 .

  7. Bonjour Tristan possédant un Cambridge cxn v2 qui pilote via sa fonction pre amp un parasound halo a23 j hésite entre forte et rf7 j ai eu l occasion d ecouter les fortes3 sur un mc intosh au magasin de Marseille est ce que mon ampli ferait une bonne association avec forte ou rf7

  8. Bonjour,
    Merci pour ce test.
    On vous sent presque davantage enthousiaste pour ces rf7 mk3 que pour les concept 500 de Q Acoustics, qui ont pourtant été encensées quasi unanimement comme la nouvelle référence sous les 5000 euros.
    Signature sonore différente, sûrement.
    Mais à choisir, pour une écoute polyvalente, plutôt rf7 mk3 ou Concept 500 ?
    Merci !
    Cordialement
    Jean-Baptiste Mauvais

  9. Bonjour
    Les klipsch rf7 3 sont à la maison depuis Mai dernier et
    chaque enceinte est alimentée par un amplificateur de
    puissance Nuprime STA9 en mono.
    J’ai acquis ces électroniques pour leurs taux d’amortissement
    élevé (test Vumetre n° 10).
    Le résultat est superbe.
    Éléments composant la chaîne :
    – Klipsch rf7 3
    – ampli Nuprime sta9 x2
    – lecteur réseau Yamaha wxc-50
    – Câbles rca Vovox (série Sonorus)
    – Câbles hp Qed xt 40
    Ces enceintes ont une grande capacité à retranscrire les
    ambiances des différents lieux d’une bande son cinéma,
    ex : d’une rue bruyante à une boîte de nuit, le changement
    de pression est ressenti, impressionnant.
    En musique, tout est là, c’est très équilibré, peut-être un soupçon de recul
    dans le bas médium.
    Autre configuration, un ampli à tubes de marque Melody sp3
    à la place des Nuprimes.
    Le résultat est très musicale avec beaucoup de souplesse
    à volume modéré (< 80db).
    Je suis ouvert à tout les styles de musiques.
    Mes préférences sont les instruments acoustiques et les lives avec
    des petites formations chez Passavant Music par exemple.
    Ma pièce fait 6 m sur 5m.
    Pour finir, je suis très satisfait, et je remercie Son-video.com
    (un peu tardivement ) pour le prix proposé lors de l'achat des enceintes .
    À bientôt.

  10. Bonjour, je viens d’acquerir une paire de ces superbes enceintes, mais voila, je n’ai pas encore pu changer d’ampli… Je dispose d’un petit Rotel A12, et au bout de 20 minutes d’ecoute il s’est coupé pour cause de surchauffe, premiere fois que ça m’arrive…je suppose qu’il est trop limité pour alimenter les enceintes ? Merci !

    • Oui, le rotel A14 aurait été plus indiqué.
      A savoir que sur leurs fiches produit chez Son-Video il est marqué 80W pour les 2 : c’est une coquille qui est là depuis des années, en réalité le A12 fait 60W (trop juste pour des RF7) et seul le A14 fait 80W…

  11. heureux propriétaire de RF7 depuis 2002, modèle 102 db de rendement, allimentées avec luwman ultimate serie 2x40watt classe A pure , rega planet en amont et cablage top, du bonheur! Pas besoin de changer …elles n’ont pas pris une ride pourtant parfois tres sollicitées! C’est l’ampli qui vient de rendre l’âme! Je pense à un NAD 2 X150 BEE, qu’en pensez -vous?

    • Les RF7 s’associent très bien avec les électroniques NAD. Attention cependant, la forte sensibilité de 102 dB des Klipsch risque de nécessiter un ajustement très précis du volume avec un ampli NAD de 2 x 150 watts.

  12. Effectivement le NAD C390 DD en duo avec les Rf7, ça donne envie…
    Par contre, « risque de nécessiter un ajustement très précis du volume… » c’est à dire ?

  13. Bonjour je souhaite acheter une paire de rf7 qu’on m’a venté
    Pour un petit ampli de 25w qui est le mcintosh mc225
    Car il lui faut du haut rendement
    Qu’en pensez-vous ?
    Me conseillez-vous les mk1 mk2 ou mk3?
    J’ai pour le home cinéma un Anthem mrx 510
    Niveaux association ?
    Je suis actuellement sur des focal aria 926
    Merci beaucoup

  14. . J ai pour projet d acheter une paire de rf7 ll ou lll Celon l’occase. J ai l opportunité d acheter un roksan K2 pour l alimentation sur pré out de moBonjourn sur 7015. Qu en pensez vous pour hifi et home cinéma ?

  15. J ai pour projet d acheter une paire de rf7 ll ou lll Celon l’occase. J ai l opportunité d acheter un roksan K2 pour l alimentation sur pré out de moBonjourn sur 7015. Qu en pensez vous pour hifi et home cinéma ?

    • L’ampli Roksan Kandy K2 INT dispose d’une forte capacité courant qui va permettre d’apporter de la dynamique et une meilleure assise dans le grave par rapport au Marantz seul. L’écoute va également gagner en transparence et en précision.

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