Test Blu-ray : Bumblebee

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Mis à jour le 18 juin 2021
Par Bernard Achour

EN RÉSUMÉ

Franchement, si on s’attendait à ça ! Annoncé comme un spin-off de l’assourdissante et ultra bourrine franchise Transformers, voilà un film qui était loin de partir gagnant. Tatoué au fer rouge « Michael Bay » dès sa conception, Bumblebee avait tout pour séduire les aficionados de la saga, et absolument rien pour attirer ses détracteurs. Sauf qu’à l’arrivée, les premiers ont de fortes chances d’être déçus, et les autres de se retrouver au contraire totalement emballés par l’effet de surprise. Soit la mise en vedette de la Coccinelle jaune venue d’outre-espace vue dans les cinq films fondateurs (nom de code : Autobot B-127), réactivée en 1987 par une adolescente particulièrement débrouillarde. Loin de toute apologie du bellicisme pyrotechnique, c’est avec une audace presque kamikaze que le scénario et la mise en scène privilégient la relation qui se noue entre le robot et la jeune femme: non que les séquences d’action aient été éradiquées du spectacle (il y a quand même largement de quoi en prendre plein la vue), mais il est clair qu’elles n’occupent ici qu’un rôle de figuration tant l’essentiel est placé sous le signe… Attention au mot qui tue, jusqu’à présent impensable dans le contexte Transformers… Sous le signe de l’émotion. Car c’est rien de moins qu’au niveau du Géant de fer, ce chef-d’œuvre de l’animation « avec du cœur », que se hisse (presque) ce blockbuster aux allures de magistral contrepied.

AVIS TECHNIQUE

Un Top audiovisuel, à condition de s’épargner la piste VF en simple 5.1 Dolby Digital, efficace à son niveau mais dérisoire face à la VO Atmos qui, outre un environnement surround quasi ininterrompu et des basses à décoller le papier peint, se fait une joie de « verticaliser » vrombissements d’hélicoptères, mitraillades, fracas de métaux et autres explosions. Déjà exceptionnel sur le Blu-ray, le rendu image est quant à lui lustré par le boost du Dolby Vision, assez imparable sur les couleurs, les reflets des innombrables carrosseries ou encore les sources directes de lumière.

DU CÔTÉ DES BONUS

Très efficaces bien que sans surprise, cinq modules de making-of se chargent de décrypter la genèse du film, les effets spéciaux et, peut-être surtout, l’assez ébouriffante reconstitution des années 80. Neuf scènes inédites (dont un prologue en vue subjective) ou prolongées réservent leur lot de découvertes, tandis qu’une fausse pub de recrutement, un chouette comics animé et un bêtisier nettement plus rigolo que la moyenne se chargent de fermer le ban.

LE MOT DE LA FIN

Une grosse surprise artistique, doublée d’une facture technique (sauf la VF) percutante.

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2 commentaires

  1. Le géant de fer est extraordinaire pour ceux qui n’ont surement jamais vu un animé Japonais ou les robots géants abondent et ont été traité de tacon bien plus subtiles .

    Car je comprend mal l’engouement pour cet animé qui vise un très jeune public.

    On trouve un robot géant dans Le roi et l’oiseau de Paul Grimault qui a été une inspiration pour Miyazaki.

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