Comparatif des meilleures platines vinyle 2024

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Mis à jour le 25 janvier 2024

À l’heure de la musique dématérialisée, le vinyle continue de séduire notamment grâce à l’expérience d’écoute que ce dernier offre. Plus intime et immersive, l’écoute musicale sur platine vinyle hi-fi permet de mettre notre monde ultra connecté en pause le temps d’un album pour retrouver et savourer tous les détails et la texture du son analogique. Si vous avez décidé de sauter le pas et de rentrer dans l’univers de la galette noire, nous vous proposons une sélection de modèles pour vous aider à choisir votre platine.

Les grands noms du vinyle et de la hi-fi tels qu’Elipson, Pro-Ject, Rega ou encore Audio-Technica proposent une sélection de platines pour tous les budgets et tous les besoins.

Il existe de nombreux modèles de platines offrant différentes fonctionnalités et à différents niveaux de prix, si bien qu’il peut sembler difficile de déterminer quelle est la meilleure platine vinyle pour vous. Comment bien choisir une platine vinyle hi-fi ? Pourquoi privilégier une platine Bluetooth ? À quoi sert une platine USB ou encore un modèle pré-amplifié ? Le but de ce comparatif est de vous apporter autant d’éléments que possible pour vous aider à choisir une platine vinyle adaptée à vos besoins et à votre installation.

La platine vinyle Sony PX-LS310BT est un best-seller dans la catégorie des platines vinyles automatiques. Elle dispose d’un préampli phono intégré ainsi que d’un émetteur Bluetooth pour une association facile avec une enceinte portable ou tout système hi-fi.

Choisir une platine vinyle adaptée à son matériel hi-fi et à ses besoins

Le choix d’une platine vinyle doit avant tout s’effectuer en fonction de votre matériel hi-fi actuel si vous possédez déjà une installation. Pour associer une platine vinyle à un amplificateur ou à une chaîne hi-fi, assurez-vous que votre matériel dispose d’une entrée phono. Si ce n’est pas le cas, l’achat d’un préamplificateur phono externe ou d’une platine vinyle pré-amplifiée sera indispensable.

Si vous ne disposez d’aucun système d’amplification mais d’une enceinte connectée, l’achat d’une platine vinyle équipée d’un émetteur Bluetooth s’avère être une bonne solution. Vous pourrez ainsi facilement écouter vos disques sur une enceinte Bluetooth, un casque Bluetooth ou encore des écouteurs True Wireless.

Compatible Bluetooth et dotée d’un préampli phono intégré, la platine Elipson Chroma 200 RIAA BT est une solution idéale pour profiter facilement de vos disques vinyle.

Enfin, si vous souhaitez numériser vos disques pour les écouter en utilisation nomade sur un smartphone, une tablette ou un baladeur audiophile, le choix d’une platine vinyle USB sera un choix judicieux.

La platine vinyle Denon DP-450 est équipée d’une sortie USB pour facilement numériser vos disques vinyle à partir d’un ordinateur.

Pour quels types de disques ?

Toutes les platines vinyle peuvent lire des disques 33 et 45 tours. Ce sont les deux formats les plus courants. Cependant, les platines vinyles compatibles avec les 78 tours sont plus rares (Rega RP78 / RB78, Elipson Chroma 200, Elipson Chroma 400, Audio-Technica AT-LP120XBTUSB, Denon DP-450 USB). Il est donc primordial d’étudier les formats acceptés par la platine si vous possédez des 78 tours dans votre collection.

La platine Rega RP78 est un modèle spécifiquement conçu pour la lecture des disques vinyle 78 tours.

Attention ! Les disques vinyle 78T sont réalisés à partir de gomme-laque, un matériau plus fragile que le vinyle, et leur sillon sont plus larges que ceux d’un disque classique. L’utilisation d’une cellule 78T est donc indispensable pour lire correctement les disques 78 tours sans risquer de les endommager.

Platine vinyle automatique, semi-automatique ou manuelle ?

Il existe trois types de platines vinyle : les platines automatiques, les platines semi-automatiques et les platines manuelles. Si le mode de fonctionnement influence peu la restitution sonore pour les platines d’entrée de gamme, les modèles audiophiles sont souvent manuels. Le but d’une platine vinyle étant de limiter au maximum les vibrations responsables de résonances et de la distorsion du signal, certaines installations audiophiles privilégient les modèles avec le moins de mécanismes possible. Le mode de fonctionnement peut cependant avoir un impact non négligeable sur l’expérience d’utilisation de votre platine. Intéressons-nous de plus près aux différences entre chaque mode.

La platine Gold Note Valore 424 est un modèle audiophile manuel conçu pour limiter au maximum les vibrations et frictions responsables de la distorsion

Avec une platine vinyle automatique, tout est d’une grande simplicité. Il suffit de placer le disque sur le plateau et d’appuyer sur le bouton de lecture. Le plateau se met alors à tourner et le bras se place automatiquement au début du disque. En fin de lecture, il reprend sa position initiale et le plateau cesse de tourner. Un bouton stop permet également d’interrompre la lecture en cours. Il existe des platines automatiques qui vont de l’entrée de gamme Rekkord Audio F100 AT91 ou TEAC TN-175 au modèle plus haut de gamme Rekkord Audio F400 2M Red en passant par la platine de cœur de gamme Rekkord Audio F300, toutes équipées d’une cellule phono prémontée. Chez le fabricant nippon Sony on retrouve également un modèle automatique, la platine vinyle Sony PS-LX310BT avec cellule MM préinstallée.

Pratique et performante, la platine vinyle Pro-Ject A1 est un modèle automatique à courroie équipé d’une cellule Ortofon OM 10 et doté d’un sélecteur de vitesse permettant de choisir entre 33 et 45 tours/minute.

Sur les platines vinyle semi-automatiques, le placement du bras de lecture sur le disque lance automatiquement la lecture. Le bras revient ensuite automatiquement à sa position initiale en fin de lecture. Cette fonction s’avère très pratique si vous aimez écouter des disques en soirée ou les passer en fond sonore pendant une activité qui ne vous permet pas de vous occuper tout de suite du disque, comme la cuisine par exemple. Parmi les platines semi-automatiques on retrouve des modèles au design classique comme les Denon DP-400 ou la Roberts Stylus ainsi que des platines héritant du design typique des platines pour DJ, telle que la Technics SL-1500C qui reprend le design de la légendaire Technics SL-1200.

La platine vinyle Roberts Stylus est un modèle semi-automatique au design élégant, conçu pour s’intégrer parfaitement à tout système hi-fi.

Enfin, avec une platine vinyle manuelle, c’est à vous de réaliser chaque étape : levée du bras, placement de la pointe en début de sillon, abaissement du bras en début de lecture, puis levée du bras et retour du bras à sa position initiale en fin de lecture. Les platines manuelles sont les plus couramment utilisées pour une écoute audiophile, notamment parce qu’elles permettent un contrôle total de chaque étape du processus de lecture. Les platines vinyle destinées à l’écoute hi-fi comme la Elipson Chroma 400 Carbon, Rega Planar 3 ou Gold Note Pianosa sont entièrement manuelles.

Conçue pour intégrer un système audiophile, la platine vinyle Gold Note Pianosa est un modèle haut de gamme entièrement manuel fabriqué à la main en Italie.

Pourquoi choisir une platine vinyle avec pré-ampli intégré ?

Le niveau de sortie d’une cellule phono étant bien plus faible que celui d’un lecteur CD, d’un lecteur AV, ou de toute autre source, il est nécessaire de préamplifier le signal de la platine pour qu’il puisse être exploité par votre ampli hi-fi ou mini-chaîne lorsque ces derniers ne disposent pas d’une entrée phono avec un module de préamplification destiné aux platines vinyle. C’est pour cela que de nombreuses platines vinyle hi-fi, Bluetooth et USB intègrent leur propre pré-ampli. Vous pouvez alors les brancher sur n’importe quelle entrée ligne de votre ampli ou de votre mini-chaîne (AUX, CD, Tuner, etc.). Véritables solution plug-and-play, il existe une vaste sélection de platines avec préampli phono intégré, parmi lesquelles on retrouve l’Elipson Chroma 400 RIAA, la Pro-Ject Primary E Phono, l’Audio Technica AT-LPW50PB, la Argon Audio TT-4 et la Rega Planar 1 Plus. Notez cependant qu’un préampli intégré à un amplificateur hi-fi ou à une platine vinyle sera moins performant qu’un préampli phono séparé. Cette différence se ressent principalement dans le volume sonore et l’ouverture de la scène sonore.

Une platine vinyle avec préampli intégré telle que la Rega Planar 1 Plus est idéale pour lire des vinyles sur une enceinte connectée.

Les platines vinyle Bluetooth

Les platines vinyles Bluetooth constituent une parfaite alternative aux solutions traditionnelles pour s’affranchir d’un amplificateur et des câbles afin d’écouter vos disques vinyle sur une enceinte Bluetooth, une enceinte connectée hi-fi, un casque Bluetooth ou encore des écouteurs Bluetooth. La platine vinyle Bluetooth présente l’avantage d’être très simple à mettre en œuvre. Parmi les meilleures platines vinyle équipées d’un émetteur Bluetooth, on peut citer les emblématiques Elipson Chroma 200 RIAA BT, Elipson Chroma 400 RIAA BT et la très complète Pro-Ject Juke Box E, qui, en plus de sa connectivité Bluetooth, possède une entrée ligne et une sortie amplifiée.

La platine vinyle Elipson Chroma 400 RIAA BT associe le design élégant et les qualités audiophiles d’une platine manuelle traditionnelle avec un émetteur Bluetooth pour profiter de vos vinyls depuis une enceinte sans fil compatible.

Les platines vinyle USB

Les disques vinyles sont des objets précieux qui s’usent et qui sont difficilement exploitables dans le cadre d’une utilisation nomade. Numériser ses disques vinyle présente alors un double intérêt. Cela permet d’une part de profiter de ses disques sur tout support numérique (baladeur audiophile, smartphone, tablette, autoradio, ordinateur, etc.) et d’autre part, d’archiver des disques rares. Parmi les grands fabricants de platines vinyle on retrouve un choix de modèles USB. C’est par exemple le cas de l’Elipson Chroma 400 RIAA BT, de la Denon DP-450 USB, de la TEAC TN-4D-SE ou encore de la Pioneer DJ PLX-500.

La platine vinyle Pioneer DJ PLX-500 hérite de la conception de platines DJ de la marque et lui associe un port USB pour vous permettre de numériser vos disques préférés.

Remarque : il est également possible de numériser vos disques depuis une platine vinyle classique en utilisant un pré-ampli phono doté d’une sortie USB comme le Pro-Ject Record Box E ou le Rega Fono Mini A2D.

Quelles sont les meilleures platines vinyle 2024 ?

Nous avons classé tout au long de ce guide les meilleures platines vinyle actuelles en fonction de leurs fonctionnalités. Il reste cependant difficile de sélectionner la meilleure platine vinyle, car cela dépend des besoins de chaque utilisateur. Une platine vinyle de salon devra répondre à des exigences moins strictes qu’une platine vinyle à usage professionnel (DJ par exemple). Il n’existe par conséquent pas une, mais une sélection des meilleures platines vinyles dans différentes catégories dont voici les principales classées par prix. 

Les meilleures platines vinyles à moins de 300 € 

Les meilleures platines vinyles de 300 à 600 € 

Les meilleures platines vinyles de 600 à 1000 €

Les meilleures platines vinyles de 1000 à 3000 €

Les meilleures platines vinyles de plus de 3000 €

Bien que la plupart des platines vinyles soient livrées avec une cellule, dans le cas où vous choisiriez une platine non équipée de cellule ou que vous souhaitiez monter en gamme, nous vous recommandons la lecture du comparatif des meilleures cellules 2024.

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22 commentaires

  1. Ce ne serait pas un tantinet grotesque d’avoir une platine avec transmission bluetooth et compression pour obtenir une qualité max CD alors que le but recherché du retour du vinyle est de rester en analogique du début à la fin ?

    • Le vinyle n’est pas uniquement convoité pour ses prestations musicales et beaucoup recherchent dans ce support un bel objet, avec une pochette à contempler pendant que le disque tourne sur la platine. Une platine vinyle Bluetooth permet ainsi de profiter de ce support sans avoir besoin d’une installation complexe et coûteuse.

    • Cher Biqueto s il n y avait que ça de grotesque…. C est que la plupart des vinyls sont faits à partir de sources numériques…. Même des mp3 rien ne les arrêtent les gens achètent. Pour sortir sur la bose transportable quel intérêt que de respecter la musique ? Ça fait des notes enfin ils le pensent. Sinon joli article dommage de se limiter aux platines à courroie.

    • Complètement d’accord ! C’est assez aberrant d’acheter une platine vinyle pour finalement écouter de la qualité bluetooth.. pour ca mon ampli fait le bt et je connecte mon tél et je mets deezer.. mais comme dit Valentin nous n’avons pas tous le même objectif dans l’utilisation d’une platine vinyle, ce que je trouve déplorable…

  2. Bonjour, cela aurait pue etre interessant de faire apparaitre comme critère la facilité de changement de vitesse de rotation (33 ou 45tours). Je roule en pro-ject depuis plusieurs années et je m’y suis habitué mais je pense que le temps cumulé passé à démonter le plateau pour changer la courroie a la main dépasse les 24h par an, alors qu’en terme d’experience et de qualité de rendu du son je ne pense pas que cela fasse de difference. Merci any pour cet article !

  3. mais on peut vouloir écouter un vieux vinyle en son analogique et l’enregistrer en numérique pour pouvoir l’écouter en streaming aussi… auquel cas, un critère essentiel est la qualité du convertisseur A/N… il y a quelques modèles Hi-Res qui peuvent même produire du DSD… dont la Project Debut Carbon RecordMaster HiRes: ou la SONY PS-HX500…

  4. Bonjour, bizarre cet article daté du 08/01/20, les commentaires datent d’avril 2019 et les liens mènent vers des produits épuisés… Du coup j’ai du mal avec la crédibilité du reste.

  5. L’intérêt de la platine manuelle est surtout que par conséquent il ny a pas de mecanisme inutile a l’écoute qui surtout augmente le risque de panne. Simple basique

  6. Salut, idem je comprend pas l utilité ou l idee d avoir un “son numérique” propre sur un vinyle. Regarder une pochette lol, le vrai son des vinyles est tellement mieux. Perso en vinyle j évite les ré éditions et j achete aux maximum les vinyle ou d occasion ou vieux pressage. A quoi bon avoir un vinyle sinon.

  7. Si je Vous dis avoir connu Monsieur Jean ARTOZOUL, Créateur de ESART, Marque Française renommée, et avoir découvert la HiFi avec une chaîne CHARLIN, Vous allez me croire né au Crétacé supérieur mais j’ai également été un zélé Collaborateur de mon Ami Denis BEAU, Boss d’un Auditorium réputé à VERSAILLES
    Quand on parlait de substituer le CD au Vinyle, je m’entêtais à préférer vendre des platines analogiques et l’ histoire me donne raison, sans que j’en tire gloire pour autant! ma première platine vinyle fut une THORENS td 124 à bras SME improved et cellule DENON DL 103, que je regrette de ne plus avoir. La DENON DP-400 me plait beaucoup et j’attends le retour des coffrets bois des électroniques pour s’assortir à mes B&W DM5.

  8. J’ai un électrophone Teppaz avec un saphir que j’ai jamais changé depuis 60 ans et le son est fantastique ! son monophonique: sortie sur Hp large bande de 125 Hz à 5000Hz. Ampli de 2watts. Rien que du bonheur.

  9. Bonjour,

    je souhaitais connecter ma platine Audio-Technica AT-LP120-USB avec ma Phantom I devialet.
    On m’a conseillé le préampli phono Arch devialet, je suis déçu par la puissance… Cela vient il de ma platine?
    Pouvez vous me conseiller?
    Merci

    • Bonjour,

      Le problème ne vient pas de votre platine, c’est le niveau de sortie du préampli qu’il faut ajuster. Il est possible de régler le niveau de sortie du préampli Devialet Phono Arch dans l’application Devialet App :

      Phono – 5.0 mV (le curseur peut aller de 0.5 mV jusqu’à 10 mV)
      Ligne – 2.0 V (le curseur peut aller de 0.5 V jusqu’à 4.0 V)

      Notez que même après avoir été préamplifié, le volume d’une platine vinyle sera systématiquement inferieur à celui d’une source numérique.

  10. Bonjour,
    Un billet d’humeur à ce sujet :
    Tout cela est bel et bon mais en définitive, quid de l’état de disques vinyles anciens, maintes fois lus et manipulés, et des conditions de pressage des galettes récentes ?
    On aura beau disposer de la plus belle platine TD du monde, la plus lourde et composée de matériaux les plus nobles, le meilleur bras et la cellule phonocaptrice la plus performante, résumons cela à l’extrême, le genre TRANSROTOR et quelques autres fabricants, le problème de l’état du support reste primordial.
    Quand bien même des forces d’appui minimales (1,8 grammes en moyenne), le rapport entre le diamant pur ou de synthèse et le vinyle restera toujours en défaveur du vinyle, lecture par frottement oblige, entraînant, non pas après quelques écoutes successives dans la foulée, mais à la longue, une détérioration inéluctable du sillon et du signal difficilement perceptible à l’oreille humaine, je le concède.
    Certains audiophiles fortunés, à compter du moment où la K7 audio à la fin des années 70 avait atteint ses lettres de noblesse grâce, entre autres, à TDK pour les K7 et NAKAMICHI pour les enregistreurs, ceux-ci effectuaient dès l’achat d’un disque vinyle et première lecture une copie puis, remisaient définitivement le disque.
    A cette même époque, on remarquait également une différence notable en qualité concernant des pressages d’origine anglaise et japonaise, preuve que les conditions de pressage étaient variables.
    Revenons au temps présent où les éditeurs phonographiques, principaux artisans du renouveau du vinyle depuis une vingtaine d’années, insistent sur le poids, 180 grammes, il est évident que plus un disque est épais, moins il y a risque de gondolement entraînant une lecture défectueuse.
    Par contre, tel que je le constate de droite et de gauche, le silence règne s’agissant de la qualité du vinyle utilisé, vierge, ou issu de récupérations lors de précédents pressages, où les coulures de matière, toujours chaudes et molles, débordent au pourtour de la presse pour atterrir dans des récipients installés autour du dispositif.
    Mieux encore, tout disque vinyle retourné à l’éditeur au titre des invendus finit par être recyclé (rentabilité oblige), les résidus provenant de recyclage et pressages antérieurs, particulièrement dans ce second cas, sont inévitablement chargés d’impuretés et généreront à la réutilisation un bruit de surface plus ou moins conséquent (rapport signal sur bruit – de surface -), contrairement à une matière vinylique utilisée pour la première fois.
    Il y a une astuce pour vérifier la virginité de cette matière en maintenant la galette de couleur noire face à une lumière vive solaire (idéale pour observer une éclipse), si le soleil transparaît, la matière est effectivement vierge, et dans le cas contraire elle ne l’est pas.
    Certains éditeurs phonographiques au tout début des années 80 appliquèrent la règle du vinyle vierge, ce qui augmentait le coût de revient de fabrication et le prix de vente, mais autorisait un argument mentionné sur les pochettes.
    Cela concernait surtout les disques en gravure directe, sous-entendant le non usage du magnétophone à la prise de son, au profit de la gravure directement sur la matrice, et des premières éditions provenant de l’enregistrement numérique naissant.
    – SHEFFIELD LAB – et – TELARC – aux Etats-Unis, – THREE BLIND MICE au Japon, ou leurs importateurs, recommandaient d’effectuer la vérification décrite ci-dessus, ces galettes pesaient aussi un bon poids, et la différence à l’écoute était spectaculaire s’agissant, j’insiste, d’une absence notable à l’oreille de bruit de surface comparé aux produits d’autres éditeurs des plus célèbres, et que je m’abstiendrai de nommer ici…
    On atteignait une transparence semblable à celle que l’on découvrit en France, au printemps 1983, à l’écoute des premiers … CD, lecture optique oblige, indépendamment d’une polémique relative à ce support qui perdure de nos jours.
    Michel Lagneau

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