Fantasound : en 1940, l’ancêtre du Dolby Atmos et du DTS:X…

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Le son stéréophonique n’a pas attendu l’émergence du Dolby Stéréo (1975) ni sa démocratisation à la sortie de La Guerre des étoiles (George Lucas, 1977) pour apparaître au cinéma. En 1940, une technologie de reproduction sonore nommée Fantasound, spécialement créée pour le film d’animation Fantasia, avait déjà introduit le dispositif. Retour sur une prouesse.

Installation d'un système Fantasound en 1940
Un ingénieur du son procède à l’installation d’un ensemble de haut-parleurs pour reproduire la bande sonore stéréophonique de Fantasia, en 1940. – Licence Creative Commons

L’émergence du Fantasound découle de deux aspirations a priori antinomiques et pourtant inséparables. Elle tient à la confluence de deux sphères : d’un côté l’univers populaire du divertissement visuel, de l’autre le microcosme de la musique classique. Cette association à première vue atypique annonce en filigrane les blockbusters contemporains.

Historique du son cinéma

Son principe va influencer Stanley Kubrick en 1968 pour 2001, l’Odyssée de l’espace. Il préfigure par ailleurs entre autres la collaboration à venir entre George Lucas et John Williams (qui s’inspireront de Mendelssohn, Tchaïkovski et Wagner) lors de la création de la bande originale de Star Wars IV : Un nouvel espoir.

Mickey et Stokowski dans Fantasia
Séquence de Fantasia au cours de laquelle Mickey monte sur scène pour féliciter le chef d’orchestre Leopold Stokowski – Copyright Walt Disney Productions

Divertir et sublimer, fusionner le trivial avec la sophistication absolue, tels sont les fondements du Fantasound. Une philosophie pour partie à l’origine de la pop culture, et sans laquelle l’expérience pop-corn offerte par nos systèmes home-cinéma Dolby Atmos et DTS:X n’existerait aujourd’hui probablement pas.

Sélection Dolby Atmos

Fantasound, ou la rencontre entre Disney et Stokowski

En 1937, Walt Disney fait figure de star incontestée dans le domaine de l’animation. Sa renommée va grandissante. Après avoir triomphé grâce à Mickey, Donald et consorts, l’artiste se prépare à sortir sa version de Blanche Neige et les Sept Nains, succès planétaire en devenir. À l’été 1937, le créateur se rend dans son restaurant favori à West Hollywood : le Chasen’s. Seul à table, il aperçoit non loin le chef d’orchestre polonais Leopold Stokowski. Depuis 25 ans, ce symbole éminent de la musique classique, respecté pour ses shows pointus et échevelés, dirige le Philadelphia Orchestra. Les deux célébrités se connaissent vaguement et finissent par échanger.

Restaurant Chasen's, près d'Hollywood
Repaire par excellence des stars du tout Hollywood (Marilyn Monroe, Cary Grant, Kirk Douglas, Frank Sinatra…), le Chasen’s avait ouvert quelques années plus tôt sur les conseils du réalisateur Frank Capra. – Licence Creative Commons

Quand Walt Disney raconte à Stokowski qu’il vient d’acquérir les droits du poème symphonique L’Apprenti Sorcier (Paul Dukas) et qu’il souhaite l’exploiter pour les besoins d’un court-métrage, le chef d’orchestre saisit l’opportunité : il lui propose de diriger gratuitement l’enregistrement de la partition. Le projet s’avère des plus séduisants. D’une part, il permet à Disney de bénéficier de la notoriété de Stokowski et de son expérience technique. De l’autre, il offre l’occasion à Stokowski de s’introduire subtilement à Hollywood. Disney accepte. De leur collaboration vont naître deux pièces indissociables : le film expérimental Fantasia et son système de son stéréophonique dit Fantasound, alors inédit pour un film diffusé en salles de cinéma.

La genèse du Fantasound

Peu après la séquence du Chasen’s, Walt Disney amorce la production de L’Apprenti Sorcier. Stokowski le rejoint à Los Angeles le 2 janvier 1938 pour l’enregistrement de la pièce musicale de Dukas. Très vite, le chef d’orchestre sélectionne 25 musiciens, puis la musique est enregistrée le 9 janvier en moins de 3 heures. Grisé par cette nouvelle expérience, Stokowski souhaite la prolonger. Avant de quitter Philadelphie, celui-ci a d’ailleurs emporté avec lui la plupart des partitions de son répertoire classique. C’est ainsi qu’il soumet à Disney l’idée d’étendre son projet pour en faire un long-métrage. Disney y voit la possibilité de mener à bien son rêve : dépasser le cadre du divertissement pour devenir un artiste légitime. Le chantier est lancé.

Stokowski et le Philadelphia Orchestra
Le Philadelphia Orchestra, sur scène en compagnie de son directeur Stokowski lors de la première américaine de la huitième symphonie de Mahler. – Licence Creative Commons

Bientôt, Bach (Toccata), Tchaïkovski (Casse-Noisette), Stravinsky (Sacre du Printemps), Beethoven (Symphonie Pastorale), ou encore Schubert (Ave Maria) s’ajoutent à Dukas. D’abord intitulé The Concert Feature, le film s’apprête à changer de titre pour Fantasia. Pris d’une sorte de folie des grandeurs, Walt Disney convie d’innombrables célébrités, dont l’écrivain Thomas Mann, pour présenter l’esquisse de ce qu’il pressent comme son chef-d’œuvre. L’architecte Frank Lloyd Wright y voit un dessein perdu d’avance, les autres se montrent optimistes. Il n’en faut pas plus à Disney pour se lancer.

Le Fantasound, entre génie et démesure

L’association formée par Disney et Stokowski se révèle fructueuse. Les deux hommes partagent en effet une prédisposition pour l’extravagance et l’avant-garde. Lorsque le projet débute, Stokowski expérimente depuis déjà quelques années le son stéréophonique. Il a participé aux premiers enregistrements dédiés en 1932 et à la diffusion en direct longue distance de sons multicanaux en 1933. Mieux : il a enregistré en 1937 une piste sonore multipiste pour le film One Hundred Men and a Girl. Son savoir-faire est précieux. Avec Fantasia, Walt Disney vise justement une expérience nouvelle où la musique compte autant que les images. Déçu par le spectre trop étriqué et la pauvreté du standard mono de l’époque, le producteur désire que le public vive une expérience sonore immersive. Qu’il ait la sensation depuis son siège de cinéma d’assister à un véritable concert.

walt disney steamboat willie
Enivré par le succès sans précédent de Blanche-Neige et les Sept Nains (8 M$, soit 100 M$ aujourd’hui) en 1937, Walt Disney va un temps friser la mégalomanie. – Licence Creative Commons

En visionnaire insatiable, Disney va du reste exiger pour Fantasia que l’innovation soit à la fois artistique et technique, quitte à frôler la démesure. Dès lors, rien n’est trop beau pour son nouveau film. Le producteur envisage de mettre au point de nouveaux procédés de projection et de diffusion sonore. Figurent en lice des technologies telles qu’un nouveau format de projection (ratio 2.20:1, finalement utilisé plus tard pour La Belle au bois dormant, en 1959), la 3D stéréoscopique, la stéréophonie, des jeux d’ombres de balais sur les murs de la salle, ou encore la diffusion olfactive d’un parfum pour illustrer la séquence des fleurs (Casse-Noisette). Parmi toutes ces expérimentations, seul le système sonore Fantasound sera conservé.

La création du Fantasound

En mai 1939, les enregistrements (sur huit et neuf pistes optiques) réalisés par Stokowski et le Philadelphia Orchestra s’achèvent. 42 jours, 33 microphones dispersés dans l’orchestre et 145 km de bande sonore ont été nécessaires. Disney contacte alors la société RCA en vue de développer le nouveau système stéréophonique. L’objectif est de pouvoir assurer simultanément la diffusion de six pistes sonores. 

Formats de son cinéma
Tout savoir sur les formats de son cinéma

Pour concrétiser cette ambition, les ingénieurs (sous la direction de William E. Garity) travaillent sur un système audio enveloppant, jamais entendu au cinéma. Ceux-ci doivent pour ce faire surmonter toute une série d’écueils complexes. Il s’agit notamment de passer outre les limites des systèmes de sonorisation mono (plage dynamique limitée, compression, distorsions, bruits parasites…). Autant d’obstacles qui ne permettent pas de reproduire fidèlement la musique symphonique. Disney souhaitant utiliser des effets sonores en parallèle de l’enregistrement orchestral, l’enjeu consiste à créer un système intégrant simultanément plusieurs sources sonores.

Enregistrement des parties musicales de Fantasia
Une équipe d’ingénieurs de Disney installée dans le sous-sol du Philadelphia Orchestra, pour les besoins de l’enregistrement d’une des pièces musicales de Fantasia en 1939.  – Licence Creative Commons

Les studios Walt Disney finissent par mettre au point un procédé de son multicanal, le fameux Fantasound. Chose inédite, celui-ci comprend une dimension surround et repose sur une configuration de haut-parleurs spécifiques (enceintes frontales, latérales, avant, arrière, plafond…). Cette installation minutieuse permet au son de se déplacer dans de multiples directions et d’isoler rigoureusement les instruments, avec de plus un contrôle précis du volume de ces derniers dans la plage dynamique. Une disposition très proche de celle rencontrée sur les systèmes home-cinéma modernes. 

Réaliser une salle de cinéma privée

À cet effet, la musique, les dialogues et les effets sonores disposent chacun pour la première fois d’une piste dédiée, et non plus d’une seule comme auparavant. Seulement trois pistes (et une quatrième de contrôle) sur les huit initiales sont finalement préservées lors du mixage. La piste de contrôle sert à ajuster automatiquement le niveau sonore des trois pistes principales (musique, voix, effets). Lors de la projection, les quatre pistes imprimées sur le film 35 mm sont synchronisées à un film Technicolor séparé.

Walt Disney, Deems Taylor et Leopold Stokowski
De gauche à droite : Walt Disney, le critique musical Deems Taylor et le chef d’orchestre Leopold Stokowski pendant la préparation de Fantasia en 1939. – Licence Creative Commons

Afin de certifier les installations de Fantasound dans les cinémas, le studio Disney acquiert 8 oscillateurs Model 200B auprès du duo formé par William Hewlett et David Packard. Ce qui fait de la firme de Mickey l’un des premiers clients de Hewlett-Packard.

Les innovations du Fantasound

Grâce à de telles avancées, le spectateur peut désormais ressentir l’action et suivre l’histoire du film comme jamais auparavant. Le son circule dorénavant d’un côté à l’autre de l’écran pour accompagner les mouvements d’un protagoniste. Une révolution rendue possible à l’aide d’un réseau de jonction différentielle à trois circuits, nommé “pan pot” (pour potentiomètre panoramique).

Affiche promotionnelle de Fantasia en 1963
Une affiche promotionnelle de Fantasia de 1963 lors de la ressortie du film en SuperScope (2.35:1). 

La méthode Fantasound d’enregistrement et de diffusion des pistes ouvre de nouveaux champs d’application. À la clé, se dessine une flexibilité inédite. Les haut-parleurs sont capables de reproduire la diffusion naturelle de la musique. La moitié gauche de l’orchestre apparaît ainsi sur les haut-parleurs à gauche de la scène. La moitié droite de la formation musicale se retrouve sur les haut-parleurs à droite de la scène, etc. Aussi, des haut-parleurs centraux distillent un effet de profondeur ou de gros plan dans la scène sonore. Il s’agit par exemple de souligner les instruments solistes. Ou de mettre en avant tout autre élément susceptible d’occuper le premier plan (protagoniste, bruitages…). Un principe qui fera date et inspirera de nombreuses technologies modernes. Parmi ces dernières, se trouvent bien sûr celles développées par Dolby (Dolby Digital, Dolby Atmos…).

Une salle de cinéma contemporaine
L’expérience offerte par Fantasound en 1940 aura largement tracé la voie des salles de cinéma modernes.

Reste que le dispositif Fantasound, en plus d’être dispendieux, exige une logistique des plus pointilleuses. Il requiert la présence de plusieurs ingénieurs du son et techniciens à chaque séance. Il suppose même un placement très précis (et limité) du public dans la salle pour en profiter pleinement. Des limitations qui vont largement contrecarrer les ambitions de Walt Disney. Trop coûteux à distribuer, le film ne sera en conséquence déployé qu’à travers une quinzaine de salles américaines. Parmi les villes retenues le temps d’une très courte tournée : New York, Los Angeles, Boston, Philadelphie, Chicago, ou encore Detroit.

Son immersif au cinéma

Le Fantasound nécessitera en outre le retranchement de certains sièges dans les salles pour le placement optimal des haut-parleurs. Chose difficile à entendre à une époque où les salles étaient jusqu’alors équipées d’un unique haut-parleur placé derrière l’écran. Une situation à laquelle sera confronté James Cameron en 2009 avec son film Avatar pour la projection 3D.

Fantasound : splendeurs et décadence

Alors en avance sur son temps, trop sans doute, le Fantasound prend des proportions pharaoniques. Si bien qu’il représente en définitive pratiquement le quart du budget de Fantasia (2,2 M$). Une dépense titanesque pour l’époque. Le succès du film n’est malheureusement pas à la hauteur de la prouesse technique. Son retentissement s’avère même limité. Perfectionniste jusqu’à la névrose durant la création du film, Walt Disney doit se rendre à l’évidence : son rêve n’aura pas lieu.

Car en dépit d’un accueil critique plutôt élogieux, le public, déconcerté par la modernité de Fantasia, ne se bouscule pas en salles. Il faudra pour cela attendre les ressorties et redécouvertes du long-métrage (dans les années 50, 60 et 90). De plus, la guerre qui fait rage en Europe affecte considérablement les plans des studios Disney. Autre camouflet : une fois la RKO autorisée à distribuer Fantasia en 1941, celle-ci s’empresse de remixer la bande-son en mono. Ne songeant qu’à limiter les dépenses d’exploitation du film, le distributeur sabote la vision de Walt Disney.

Théâtre façon Broadway
Vue contemporaine de l’intérieur d’un théâtre, semblable à ceux disséminés sur l’avenue Broadway dans le quartier de Manhattan à New York.

Pour la première de Fantasia le 13 novembre 1940 à New York (Broadway Theatre), 36 haut-parleurs sont placés derrière l’écran. 54 autres sont dispersés au niveau des fauteuils d’orchestre et du balcon. Triés sur le volet, les spectateurs qui assistent à celle-ci évoquent une expérience saisissante. Et pour cause : le son ressort beaucoup plus puissant et travaillé que dans les films conventionnels. Une nouveauté d’autant plus impressionnante que les films parlants sont alors diffusés en salles depuis à peine plus d’une décennie.

Selon les moyens des cinémas et théâtres projetant le film, entre 30 et 90 haut-parleurs seront mis en œuvre. Disséminés derrière l’écran, sur le pourtour et au plafond de la salle, ils imposent une dépense moyenne de 85 000 $ (1,5 M$ aujourd’hui). À chaque fois, l’installation nécessite une configuration précise réalisée par les ingénieurs de Disney. Une manœuvre méticuleuse qui ne permettait malheureusement pas d’offrir exactement la même expérience d’une séance à l’autre. Avec de telles dépenses, Fantasia ne réalise aucun profit lors de sa sortie initiale.

Walt Disney, Fantasia première
Walt Disney et son épouse Lillian (premier plan) en 1940 lors de la première de Fantasia au Broadway Theatre de New York. – Licence Creative Commons

Un échec cuisant qui n’empêchent pas Walt Disney, l’ingénieur du son William Garity, le mixeur John N.A. Hawkins et la RCA Manufacturing Company de décrocher en 1942 un Oscar récompensant leur usage inédit du son au cinéma. Fantasia fut d’ailleurs, grâce au Fantasound, le premier film commercial de l’histoire du cinéma à sortir avec plusieurs pistes sonores (quatre).

L’héritage du Fantasound

Bien avant l’âge d’or du son stéréophonique, Disney fut donc à la pointe de la révolution. Une mutation technique et artistique presque futuriste pour l’époque, dont la fulgurance n’aura eu d’égal que l’éphémérité. Il faudra en effet attendre la sortie spectaculaire de La Guerre des Étoiles (1977) pour la voir réémerger.

Enseignes pour la sortie du film Fantasound
Les moyens déployés par Disney en 1940 pour la promotion de Fantasia étaient dignes des superproductions à la James Cameron. 

Bien que très vite oubliée, l’innovation apportée par Disney et ses équipes grâce au Fantasound est immense. Elle aura une influence extraordinaire sur la reproduction sonore au cinéma. Le concept sonore mis en œuvre dans Fantasia continue en effet aujourd’hui d’être utilisé dans les systèmes audio des salles de cinéma (IMAX, etc.). Il se perpétue même chez les particuliers équipés de home-cinéma compatibles Dolby Digital 5.1, Dolby Atmos ou encore DTS:X.

Labels THX
Célèbres pour leurs standards exemplaires de qualité de son et d’image, les labels THX sont développés par la société éponyme de George Lucas.

Désormais beaucoup plus perfectionnées et simples à paramétrer, les configurations des haut-parleurs adoptent en partie le même schéma qu’alors. D’ailleurs, quelques inventions pérennes introduites lors du développement de Fantasound persistent. C’est le cas dans les studios de mixage du click track (un outil de synchronisation). Sans oublier l’overdubbing (appelé re-recording, en français) des parties orchestrales, ou encore l’enregistrement multipiste simultané, qui subsistent eux aussi toujours.

Générique de fin du remake du Livre de la Jungle
Capture d’écran de la fin du générique de la version du Livre de la Jungle de 2016, où figure le logo Fantasound. – Copyright Disney Enterprises

En 2016, le réalisateur Jon Favreau (Iron Man) indiquait avoir suivi rigoureusement la formule du Fantasound pour développer l’expérience audio de son film Le Livre de la Jungle. Tout le mixage de la piste Dolby Atmos du long-métrage s’en inspire. Celui-ci découle en effet du procédé imaginé par Disney et RCA pour Fantasia. D’ailleurs, le Fantasound apparaît mentionné dans le générique de fin.

Gamme Elipson Infinite
Les enceintes de la gamme Elipson Infinite proposent une offre complète pour l’intégration home-cinéma. Les Elipson Infinite 8 et 14 peuvent se fixer au mur (on wall) ou s’encastrer dans une cloison (in wall), tout comme le caisson de basses passif Elipson Infinite S12. Les Elipson Infinite INF6 et Elipson Infinite INF8 sont quant à elles destinées à un encastrement dans le plafond pour la reproduction des pistes Dolby Atmos, DTS:X ou Auro 3D.

Pas de doute : l’impulsion permise par le système stéréophonique de Walt Disney se poursuit. Son procédé imaginé par l’ingénieur William E. Garity et le mixeur John N.A. Hawkins ne cesse aujourd’hui encore d’influencer. En témoignent les systèmes de reproduction du son surround actuelles. Des technologies dont l’immersion sensorielle repousse chaque fois un peu plus les possibles.

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Alexandre Jourdain
Après quelques années dans la presse ciné (La Septième Obsession, L’E.F.…), j’ai rejoint l’équipe de Son-Vidéo.com en 2021. Mordu de musique (rock, soul, jazz…) et de septième art (Herzog, Kubrick, P.T. Anderson…), je découvre l’univers de la hi-fi et du home-cinéma entre curiosité et fascination. En attendant de trouver la place pour profiter de mes vinyles (Zappa, Talking Heads…), je peux compter sur mes enceintes Sonos One. L’occasion d’explorer les plateformes de musique dématérialisée, à la croisée souvent de PJ Harvey et Coltrane.

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