Dans ce nouvel épisode du Décryptage Tech, Gia s’intéresse à une technologie incontournable pour les joueurs et les passionnés d’image fluide : le VRR, ou Variable Refresh Rate. L’occasion de comprendre en quoi cette fonctionnalité améliore réellement l’expérience de jeu sur PC et consoles nouvelle génération.

Décryptons le VRR avec Gia
L’émission revient d’abord sur le principe du VRR et sur les problèmes qu’il résout, comme le tearing ou les saccades en pleine partie. Gia détaille ensuite les différentes déclinaisons de cette technologie, entre Adaptive Sync, FreeSync et G-Sync, en expliquant leurs spécificités et leurs niveaux de certification. Cet épisode met aussi en lumière la compatibilité des consoles récentes comme la PlayStation 5 et la Xbox Series X, tout en précisant les limites de certaines plateformes comme la Nintendo Switch. Enfin, un exemple concret est présenté avec le téléviseur Sony Bravia 9 haut de gamme, afin d’illustrer les bénéfices du VRR combiné à une console nouvelle génération, pour une immersion totale et une fluidité optimale.
À quoi sert le taux de rafraîchissement variable ?
Le VRR, pour Variable Refresh Rate, est une technologie qui permet à un écran d’adapter son taux de rafraîchissement au rythme des images envoyées par une console ou un PC. Sans cette synchronisation, il peut y avoir du tearing (déchirures d’image) ou du stuttering (saccades), qui nuisent à la fluidité et au confort visuel. Grâce au VRR, l’écran attend que la carte graphique envoie une nouvelle image avant de l’afficher, ce qui assure une expérience de jeu plus fluide et naturelle.
Plusieurs déclinaisons du VRR existent selon les fabricants et standards. L’Adaptive Sync est la base technique ouverte, reprise notamment par l’AMD FreeSync et le NVIDIA G-Sync, qui ajoutent chacun leurs propres optimisations. Ces technologies poursuivent le même objectif : éviter les coupures ou les saccades en maintenant une parfaite synchronisation entre la carte graphique et l’écran. Que l’on soit joueur PC ou console, le principe reste le même : profiter d’un affichage plus stable, plus immersif et mieux adapté aux variations de performance des jeux.

Quels sont les différents types de VRR ?
Adaptive Sync (standard ouvert)
L’Adaptive Sync est la norme ouverte du VRR, développée par l’organisme VESA. Elle permet aux écrans de varier automatiquement leur taux de rafraîchissement pour s’aligner sur celui de la carte graphique. Comme il s’agit d’un standard libre et sans coût de licence, de nombreux fabricants de moniteurs l’intègrent. C’est la base sur laquelle reposent les solutions propriétaires comme FreeSync et G-Sync.
FreeSync (AMD)
Développé par AMD, FreeSync s’appuie sur Adaptive Sync, mais ajoute des exigences et des certifications spécifiques pour assurer une meilleure compatibilité et une qualité stable avec les cartes graphiques Radeon du fabricant. FreeSync est gratuit pour les constructeurs et s’est largement démocratisé, d’autant qu’il est aussi compatible avec certains GPU NVIDIA récents. Il existe trois niveaux de FreeSync :
- FreeSync : la version de base, qui assure une synchronisation correcte, mais sans garantie au-delà d’un certain seuil.
- FreeSync Premium : impose un minimum de 120 Hz en Full HD et intègre la Low Framerate Compensation (LFC), qui évite les saccades quand la fréquence d’images descend trop bas.
- FreeSync Premium Pro : anciennement appelé FreeSync 2 HDR, il reprend les avantages de la version Premium et ajoute une gestion avancée du HDR, avec de meilleures couleurs, une luminosité optimisée et une latence réduite.
📒 Note de l’expert
Le terme GPU signifie Graphics Processing Unit, soit processeur graphique en français. Il désigne à l’origine la puce spécialisée qui s’occupe des calculs liés à l’affichage et au rendu 3D. Par abus de langage, on utilise souvent le mot GPU pour parler de la carte graphique dans son ensemble, alors que celle-ci intègre non seulement le GPU, mais aussi la mémoire vidéo (VRAM), les circuits d’alimentation et les sorties vidéo.
G-Sync (NVIDIA)
G-Sync, la technologie de NVIDIA, poursuit le même but que FreeSync, mais repose sur une approche différente. Dans sa version la plus stricte, elle nécessite un module matériel propriétaire intégré dans l’écran, ce qui augmente le prix, mais garantit une qualité de synchronisation optimale. NVIDIA a toutefois assoupli son approche avec plusieurs paliers :
- G-Sync Compatible : version logicielle, basée sur Adaptive Sync. Elle fonctionne sur de nombreux écrans FreeSync validés par NVIDIA.
- G-Sync Standard : le “vrai” G-Sync avec module matériel dédié, garantissant une latence minimale, un ghosting réduit et une excellente stabilité.
- G-Sync Ultimate : le haut de gamme, qui inclut un module hardware avancé, une gestion HDR de qualité supérieure, un rendu des couleurs plus riche et un support des fonctions comme le local dimming.
En résumé, Adaptive Sync est la base universelle, tandis que FreeSync (AMD) et G-Sync (NVIDIA) sont des déclinaisons enrichies par chaque constructeur, chacune avec des variantes adaptées à différents niveaux de performance et de budget.
- Pour aller plus loin : FreeSync, G-Sync : comment améliorer les FPS de vos jeux vidéo ?

Le VRR et ses déclinaisons comme Adaptive Sync, FreeSync et G-Sync ne sont plus de simples options, mais de véritables atouts pour profiter pleinement des jeux vidéo modernes. En supprimant les déchirures d’image et en réduisant les saccades, ces technologies offrent une expérience plus fluide et immersive, que l’on joue sur PC ou sur console nouvelle génération. Chaque solution a ses spécificités et ses variantes, mais l’objectif reste le même : permettre à l’écran et au GPU de travailler main dans la main pour offrir une image parfaitement synchronisée. Avec Le Décryptage Tech, Gia vous aide à mieux comprendre ces innovations pour choisir l’équipement qui correspond à vos besoins et profiter d’un confort visuel optimal.











