AVIS TECHNIQUE
Rutilantes jusqu’à l’éblouissement, les images bénéficient en outre d’un traitement HDR à l’impact chromatique magnifiquement étoffé, d’une compression en béton armé et d’une précision hypnotique dans les panoramas saturés de détails comme dans les décisifs gros plans de visages ou de véhicules. Récompensé par un incontestable Oscar du montage sonore, le mixage Atmos réservé à la VO joue quand nécessaire de sa verticalité (survol en avion, voix émanant des haut-parleurs durant les courses) tandis que les sept enceintes « classiques » mises à contribution distribuent avec une directivité phénoménale les tournoiements des bolides, les grondements de leurs entrailles mécaniques et les innombrables effets acoustiques qui ponctuent les trois principaux morceaux de bravoure.
DU CÔTÉ DES BONUS
Il n’y qu’un making-of au menu, mais chacune de ses soixante minutes regorge de propos et de coulisses du tournage constamment informatifs.
LE MOT DE LA FIN
Six grosses années après le déjà formidable Rush de Ron Howard, on peut considérer que le « film de course automobile » vient de trouver ici son véritable chef-d’œuvre.
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