Mis à jour le 17 novembre 2023.
Test de l’enceinte Jean-Marie Reynaud Folia-EX Édition Limitée cette semaine, modèle compact de conception audiophile, dérivée de la Jean-Marie Reynaud Folia, dont elle se distingue par une finition blanc mat et l’ajout d’une pièce de phase à son tweeter. Une enceinte conçue pour les auditeurs exigeants, sensibles à la justesse des timbres et à la cohérence de la scène musicale.
EDIT : Jean-Marie Reynaud propose désormais la JMR Folia Jubilé, directement dérivée ce cette édition limitée. Seul le saladier du haut-parleur de grave-médium évolue, désormais en aluminium.
Jean-Marie Reynaud est une marque légendaire dans la haute-fidélité française. Fondée par Jean-Marie Reynaud en 1967, l’entreprise établie en Charentes a su rester artisanale, développant avec patience et passion des enceintes qui font le bonheur de très nombreux mélomanes. Aujourd’hui dirigée par Jean-Claude Reynaud, elle compte à son catalogue des enceintes compactes, colonnes, murales et home-cinéma.
Jean-Marie Reynaud Folia EX : une enceinte sans contrainte de placement
Jean-Claude Reynaud a eu la gentillesse d’évoquer avec nous le développement de la Folia. Une enceinte qu’il a « voulue simple, compacte sans contrainte particulière de placement, que l’on puisse installer de manière traditionnelle sur un pied, mais également accrocher au mur sans en dénaturer la sonorité. Mais surtout, je voulais que le prix de vente soit le plus bas possible en respectant notre qualité d’écoute musicale ». Pour cela, Jean-Claude Reynaud a utilisé un « principe de charge asymétrique à deux cavités asymétriques accordées entre elles par un résonateur de Helmholtz. On peut assimiler cette charge à un double Bass-reflex », précise t-il. Seule la première cavité contient un peu de mousse au dos du HP et sur la partie supérieure, tandis que la deuxième cavité est entièrement vide. « Cela confère une très bonne célérité au grave et au bas médium sans coloration cotonneuse ».
Jean-Marie Reynaud Folia EX : des haut-parleurs conçus en France
Si elle ouvre la gamme du fabricant français, la Jean-Marie Reynaud Folia EX n’est pas une enceinte au rabais. La forme est presque anodine, mais les choix technologiques laissent rêveur. Les haut-parleurs par exemple. Conçus sur cahier des charges, ils sont assemblés par des prestataires différents (l’italien Ciare est notamment à l’oeuvre), lesquels n’assurent toutefois pas l’intégralité de la fabrication des pièces. Le cône en papier graphité du woofer ou le dôme en soie du tweeter, sont, par exemple, réalisés par un prestataire français. Il s’agit donc de modèles uniques, fabriqués pour la seule utilisation de Jean-Marie Reynaud. À propos du haut-parleur de grave, Jean-Claude Reynaud confie qu’il s’agit de « la même base de haut-parleur que celui de la Cantabile Suprême, en plus économique, avec la même bobine, le même support de bobine et le même moteur. Il utilise une bobine de 28 mm sur support kapton, avec un speeder aéré, un double aimant et un saladier anti-résonnant en ABS ».
Quant au tweeter, poursuit Jean-Claude Reynaud, « il utilise une bobine de 25 mm, un dôme soie de fabrication française, lui-aussi un double aimant néodyme et possède une cavité accordée permettant d’abaisser sa fréquence de résonance à 800 Hz ». Cette précision est d’importance car la plupart des tweeters résonnent naturellement plus haut en fréquence, perturbant ainsi la bande des 2 kHz à laquelle notre oreille est très sensible.
Jean-Marie Reynaud Folia EX : un filtre électronique soudé à la main
Le filtre passif de l’enceinte Jean-Marie Reynaud Folia dispose d’une fréquence de coupure passe-haut et passe-bas centrée sur 3,2 kHz. Jean-Claude Reynaud explique que celui-ci est « entièrement assemblé à la main, sans utilisation de circuit imprimé pour éviter les pertes d’insertion. Tous les composants du filtres sont directement soudés les uns aux autres à l’aide d’une soudure à l’argent et positionnés de manière optimale ». En pratique les composants sont orientés pour éviter tout rayonnement électro-magnétique indésirable. Ils sont tous de qualité audiophile : condensateurs polypropylène SCR 650V, résistances en céramique à forte tenue en courant, self en fil de cuivre pur désoxygéné de grosse section de 1,2 mm sur support ferrite, pour une résistance ohmique très faible. « Cette self permet un grave articulé sans tassement de dynamique et avec une très faible distorsion », explique Jean-Claude Reynaud. Enfin, tout le câblage interne utilise un câble argent cuivre spécifique.
Jean-Marie Reynaud Folia EX : une pièce de phase inédite
La Jean-Marie Reynaud Folia EX utilise un diffuseur ou pièce de phase sur le tweeter, qui améliore de manière sensible la directivité du tweeter et sa linéarité. Elle possède également une feutrine entourant le tweeter et le boomer pour diffracter les premières réflexions sur le baffle-plan de l’ébénisterie. « Cela améliore aussi la précision des timbres et optimise la dispersion du signal en dehors de l’axe. L’écoute gagne légèrement en précision par rapport à la version classique, directivité mieux contrôlée, et linéarité améliorée dans le haut du spectre. Ce n’est pas une très grande différence mais c’est sensible à l’écoute », selon Jean-Claude Reynaud.
C’est une vraie petite « Reynaud » bien timbrée et offrant une personnalité affirmée, spontanée, avec un médium riche, un aigu très détaillé mais jamais agressif, une scène sonore très crédible et profonde, un grave bien articulé qui ne flirte pas avec le sous grave mais qui n’est absolument pas frustrant dans une écoute domestique à niveau relatif dans une pièce de taille modérée.
Jean-Claude Reynaud
Jean-Marie Reynaud Folia EX : ses spécifications
L’enceinte Jean-Marie Reynaud Folia EX est un modèle 2 voies, avec haut-parleur de grave-médium de 13 cm à membrane en papier graphité, chargé par des volumes asymétriques, dont un accordé par un résonateur circulaire latéral. Le tweeter est un modèle à dôme en soie de 2,5 cm de diamètre. La réponse en fréquence de la Folia court de 60 Hz à 22 kHz, dans une plage de plus ou moins 3 dB. Sa sensibilité à 1 kHz est de 86 dB, sa puissance admissible de 120 W et son impédance la plus faible de 4 Ohms. Ces caractéristiques plaident en théorie une certaine linéarité de la réponse en fréquence, avec peu d’accidents. Tout ampli mélodieux capable de développer une trentaine de Watts, peut ainsi être associé aux Jean-Marie Reynaud Folia EX.

Le fabricant nous a transmis la courbe de réponse de la Folia EX, mesurée dans une pièce de vie de 30 m² environ, sans traitement acoustique particulier. C’est une droite ! Autrement dit, haut-parleurs, charge et filtre sont parfaitement maîtrisés. En y regardant de plus près, on peut constater une très légère mise en avant du registre extrême aigu (de 10 à 15 kHz), qui n’est en aucun cas susceptible de colorer l’écoute, mais liée à la proximité du microphone de mesure. Au point d’écoute, la linéarité est assurée. La légère dépression entre 2 et 3 kHz est une bonne chose, un pic dans cette zone rendant souvent l’écoute un peu dure. La réponse du haut-parleur de grave chute sous 150 Hz – ce qui est normal au regard de son diamètre et du volume de charge – avant d’être rehaussée par le résonateur bass-reflex dont on voit clairement l’action à 60 Hz. La franche chute de niveau en deçà de cette fréquence est normale, le résonateur agissant comme un filtre mécanique passe-haut à pente raide (ce qui protège d’ailleurs la membrane du haut-parleur d’excursions inconsidérées dans l’infra-grave).
Évidemment, une courbe linéaire n’est pas tout, car elle peut être obtenue au détriment du dynamisme de restitution. Nous avons ainsi vérifié si cette courbe tient véritablement ses promesses.
Jean-Marie Reynaud Folia EX : mise en oeuvre et conditions d’écoutes
Nous avons écouté les enceintes Jean-Marie Reynaud Folia EX installées sur les pieds Jean-Marie Reynaud Magic Stand, associées à différents amplificateurs : Hegel H80, NuPrime IDA-8 ou Denon DRA-100. Les câbles d’enceintes étaient des NorStone W250. Notre source un ordinateur (eeePC) fonctionnant avec l’OS Daphile, associé au DAC USB Micromega MyDAC, relié aux amplis avec des câbles de modulation RCA Viard Audio Premium HD RCA-RCA.
Nous avons écouté les albums suivants : Nina Simone – Little Blue Girl (FLAC 24/96), Maria Callas – Carmen (FLAC 24/96), Muddy Waters – Folk Singer (FLAC 24/192), Depeche Mode – Delta Machine (FLAC 24/96), Supertramp – Crime of the Century (16/44), Pink Floyd – Dark Side of the Moon (FLAC 24/96), Jean-Louis Aubert – Live=Vivant (FLAC 16/44), Muse – Live at Rome Olympic Stadium (FLAC 24/48).

Jean-Marie Reynaud Folia EX : impressions d’écoutes
C’est le modèle numéroté zéro que nous avons pu écouter tout au long de la semaine. Notre paire de JMR Folia EX était donc parfaitement rodée, ce qui a permis de correctement l’apprécier dès les premières notes. La restitution de la Folia EX est caractérisée par une très grande rigueur, conjuguée à une évidente décontraction. Nous n’avons pas noté la moindre crispation du grave à l’aigu et peu importe l’ampli utilisé ! Les différents registres sont savamment intégrés, l’énergie très bien distribuée. La capacité dynamique de la Folia est éloquente : le plupart des enceintes dans cette gamme de prix et au-delà souffrent toujours d’une congestion à mesure que le volume monte. La Folia EX, elle, ne cesse jamais de respirer. Casta Diva interprété par Maria Callas est un test redoutable : la voix de la cantatrice se déploie, remplit l’espace sans l’envahir, aucun tassement dynamique n’est à déplorer. Même constat avec Muddy Waters (My Home is in the Delta), qui met à mal bien des enceintes.
Registre grave
Évidemment, la JMR Folia EX ne descend pas très bas, mais elle reste cohérente et en contrôle. Le régime transitoire est très bon, quel que soit l’ampli utilisé. C’est bien simple, la célérité du grave ressemble à celle d’une charge close. Cette absence de traînage contribue grandement à la profondeur de la scène sonore. Nous n’avons pas entendu un tel comportement sur une enceinte compacte depuis des lustres. Qui envisage d’écouter la Folia avec un caisson de basses devra choisir de préférence un modèle clos avec haut-parleur de moyen diamètre, afin de préserver la vivacité des basses fréquences (on pense au Rel T Zero par exemple).
Registre médium
La précision du message est extrême, du bas-médium au haut-médium, avec une répartition de l’énergie homogène. En un mot, c’est superbe. Pas une once de dureté, mais une présence qui capte immédiatement l’attention de l’auditeur pour ne plus la relâcher. La tessiture des voix est exposée comme rarement. L’étagement des plans sonores est évident, à la fois horizontalement et verticalement. Un sans faute.
Registre aigu
La Folia EX file haut, sans jamais être brillante, avec dynamisme et crédibilité.
Jean-Marie Reynaud Folia EX : conclusions
Ce que nous avons aimé
- Le réalisme des timbres
- L’équilibre dynamique de l’enceinte du grave à l’aigu
- La scène ouverte
- Le grave sans traînage
- La promesse tenue d’une enceinte haut de gamme à prix décent
Ce que nous aurions aimé
- Une réponse plus étendue dans le grave ? Mais il faut raison garder, car une compacte ne peut – et ne doit – pas réaliser un grand écart sans que l’auditeur soit perdant.
La Jean-Marie Reynaud Folia EX a tout d’une grande enceinte. Elle est hautement recommandable aux auditeurs en quête d’une restitution véritablement audiophile, pleine de saveur. La Jean-Marie Reynaud Folia EX est indiscutablement détentrice de ce fameux son à la française. On lui associera de préférence un amplificateur de classe A ou AB, pas nécessairement puissant, mais avec une alimentation décente (Rega (Brio-R), NAD, Musical Fidelity, Naim, etc.).
Si les enceintes Jean-Marie Reynaud vous intéressent, nous vous proposons de découvrir l’article du magazine Vumètre, consacré au modèle Jean-Marie Reynaud Adara, conçu par Jean-Claude Reynaud.
Test très intéressant, qui en plus a le mérite de mettre en avant ces françaises trop souvent occultées par des anglaises qui ne sont pas toujours à sa hauteur.
Il est frappant tout à la fin qu’aucun des amplis ayant servi pour le test ne soit recommandé en association avec ces enceintes. Du coup, que penser d’une association avec des électroniques à tubes ?
Il faut idéalement un ampli de classe AB pour tirer le meilleur parti possible de cette enceinte. Un ampli à l’ancienne en somme. Ceci dit, j’ai aimé le Denon DRA-100 avec la Folia EX. Or je n’en avais pas à disposition. La Folia EX a été écoutée dans nos locaux parisiens avant ce test et le Rega Brio R avait été très convaincant.
Quant aux tubes, pourquoi pas, compte tenu de la capacité d’analyse dans le médium de l’enceinte.
Dans les chaînes composées vous proposez ces enceintes avec l’ampli Marantz HD-AMP1, avez-vous eu l’occasion de tester cette association car il s’agit d’un ampli de classe D?
en écoute a l’aveugle j’avais préféré la gamme venere ( 1.5 ou 2.0 ) de chez sonus faber …. mais les gouts et les couleurs .
j’avais surtout préféré l’image stéréo des sonus …
Qu’est ce que vous avez finalement choisi comme système si c’est pas indiscret? (Sonus? Kef? Dra100? Ida8?) 😉
au final IDA-8 + sonus faber venere 2.0 .
je suis méga content de l’IDA8 … une petite merveille ( un dévialet pas cher selon moi )
je suis content de mes sonus faber mais je regrette de ne pas etre allé essayer des eclipses TD508mkIII meme si dans le registre grave elle ne sont pas a la hauteur ….
au final je trouve que c’est beaucoup plus la rapidité d’une enceinte qui détermine sa qualité que sa réponse en fréquence …. le réalisme vient de la rapidité notamment pour l’image stéréo .
Je suis d’accord en ce qui concerne la rapidité d’une enceinte comme critère essentiel de performance. Mais n’ayez pas trop de regret non plus, d’une part votre choix est très bon, d’autre part les éclipses ont une sensibilité très faible (82db) et s’agissant d’une échelle logarithmique (sauf erreur de ma part) ça veut dire que c’est vraiment très faible et comme par ailleurs elles ne supportent pas énormément de puissance, vous aurez eu avec ce choix rapidement besoin d’un caisson de basses à côté…
On est d’accord. Le 8 cm qui sort 82 dB pour 1 W, érigé en solution ultime pour la hi-fi haut de gamme, je ne peux pas avaler. Enfin, c’est un avis qui n’engage que moi.
C’est très vrai. La réponse impulsionnelle, une bonne mise en phase et une directivité homogène sont essentielles. Ce ne sont pas des chiffres/courbes faciles à interpréter.
Sur les Eclipse TD 508, ce type d’enceinte doit impérativement être utilisé avec un caisson de basses, car un si petit HP, qui plus est chargé de façon traditionnelle ne peut travailler convenablement sous 200 Hz. Fostex préconise depuis 30 ans une charge à pavillon arrière pour sa série large-bande Sigma. Quant à la sensibilité de 82 dB et la puissance admissible de 15 W, elles n’ouvrent guère de perspectives. Pas trop de raisons de regretter votre choix des Sonus je pense.
je ne regrette pas mon choix qui s’adapte bien mieux que des 508 a la taille de ma piece … mais j’ai toujours adoré cette vivacité des eclipses que je ne retrouve jamais ailleurs…
Bonjour,
vous pensez qu’un petit UnitiQute de Naim pourrait les faire chanter? Sachant que le grave serait pris en charge en dessous de 60dB par un caisson de basse costaud (géré par Antimode 8033)…
On peut lire dans ce test : « Tout ampli mélodieux capable de développer une trentaine de Watts, peut ainsi être associé aux Jean-Marie Reynaud Folia EX. » C’est le cas de votre Naim, donc pas de souci !
En revanche il ne faudra pas régler la fréquence de coupure de votre caisson à 60hz car il s’agit de la fréquence basse de ces enceintes et la coupure ne se fait jamais brutalement à une fréquence donnée, mais progressivement à l’aide d’un filtre qui possède une pente (c à d qu’autour de la fréquence de coupure le son est pris en charge en partie par les enceintes et en partie par le caisson ; plus la fréquence diminue, plus la partie prise en charge par le caisson devient prépondérante et réciproquement quand la fréquence augmente). Vous devrez régler la fréquence de coupure de manière à ce qu’en-dessous de 60hz la totalité du son soit prise en charge par le caisson, sans quoi vous aurez un « trou » vers les 60hz. Pour cela, il faudra fixer la coupure vers les 80hz (à affiner ensuite selon vos préférences).
Bonjour, J’aurais aimé savoir si quelqu’un avait comparé ces enceintes par rapport au JMR Bliss?
Oui, le constructeur lui-même. Voici quelques pistes qu’il donne :
« La base du boomer est identique à celui de la JMR CANTABILE SUPRÊME, même bobine sur support kapton et double aimant, par contre la membrane est en papier au lieu du carbone kevlar et le saladier en ABS au lieu du zamac – permettant ainsi un coût de revient bien moindre, sans pour autant sacrifier les performances musicales de manière trop importante. Le tweeter est le même que celui de la JMR BLISS. »
Merci! J’avais également trouvé ces informations, mais j’aurais aimé surtout savoir si quelqu’un avait déjà eu l’occasion de comparer à l’écoute ces deux enceintes et avoir son retour.
Bonsoir, que pensez vous de l’association de la FOLIA avec un ampli HEGEL H70 ? Merci si des personnes en ont fait l’expérience de me rapporter quelques informations. Merci beaucoup, cordialement.
Les amplis Hegel sont d’une manière générale très équilibrés. Ils peuvent convenir sur le papier aux JMR.
Bonjour,
Quelqu’un a t’il testé la Folia avec l’ampli Cambridge cxa80 ?
Que pensez vous de l’association cxa 80 + cxn v2 en source avec la Folia ?
Sachant que pour les basses je pensais seconder les Folia avec un caisson, avez vous d’autres idées que le Rel T Zero qui pourrait être piloté par la cxa 80 ?
Merci beaucoup
cordialement,
Les JMR Folia s’associent très bien avec le Cambridge CXA80. Le caisson Rel T Zero convient parfaitement pour seconder les Folia.
Bonjour,
Ces enceintes seraient-elles adaptées pour être positionnées de part et d’autre d’un petit bureau entouré de chaque côté par une bibliothèque ou une étagère ?
Si les évents latéraux sont positionnés vers l’extérieur, face à un meuble, est-ce que cela ne risque pas de dégrader la restitution sonore ? Et à l’inverse, s’ils sont placés vers l’intérieur, est-ce que cela ne risque pas d’être gênant également si les enceintes se trouvent à moins d’un métre l’une de l’autre ? (Selon le fabricant, « les évents latéraux en miroir doivent être positionnés vers l’intérieur pour un écartement de 1,5 mètres et plus, ils seront dirigés vers l’extérieur pour un écartement inférieur à 1,5 mètres ».)
Par ailleurs, la question du placement mise à part, la supériorité des Folia est-elle manifeste par rapport aux Lucia, même dans une pièce de 15 m2 ?
Merci pour cet article en tout cas !