En résumé
Vaincre ou mourir est né d’une intuition partagée entre Puy du Fou Films, structure cinématographique fondée de toutes pièces pour l’occasion, et Canal+ : raconter une histoire vraie, devenue épopée, inspirée du spectacle Le Dernier panache joué depuis 2016 devant plus de douze millions de spectateurs depuis sa création.

Introduit par des historiens et rythmé par des repères datés, le récit s’inspire de faits réels : le destin tragique et grandiose d’un héros devenu chef de guerre, François-Athanase Charette, un “brigand” qui invente la guérilla moderne au service d’une cause à contre-courant de son époque. Le fait-il pour la gloire ou par conviction personnelle ?
Nous sommes en 1793. Voilà trois ans que cet ancien officier de la Marine Royale s’est retiré chez lui en Vendée. Dans le pays, les promesses de la Révolution française laissent place à la désillusion. La colère des paysans gronde : ils font appel au jeune retraité pour prendre le commandement de la rébellion. En quelques mois, le marin désœuvré devient un chef charismatique et un fin stratège, entraînant à sa suite paysans, femmes, vieillards et enfants, dont il fait une armée redoutable, car insaisissable. Le combat pour la liberté ne fait que commencer…
Fort de nombreuses séquences spectaculaires garanties à 100% sans trucages numériques, d’amples décors en « dur » et d’une figuration (humains et chevaux confondus) surabondante, le film n’a certes pas fait l’unanimité, notamment pour son approche historique des événements. Mais son ample facture visuelle, son lyrisme et l’ambition de son propos ne manquent pas de… panache.
Du côté des bonus
Un appareillage classique, mais suffisant : soit un très bon making-of de vingt-cinq minutes sur les partis-pris d’adaptation de l’attraction phare du Puy du Fou déjà citée, un rapide module sur la première parisienne du film, un teaser et une bande-annonce.

Avis technique
Des images royales en dehors d’une légère baisse de régime sur les séquences en basse lumière (pour info, il s’agit d’un transfert 1080i), et une piste incontestablement multicanale durant les batailles.
