Plongez au cœur de l’univers impitoyable des Hunger Games avec le test complet du Blu-ray d‘Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur réalisé par Les Années Laser. Découvrez l’analyse détaillée de cette épopée captivante dans un monde post-apocalyptique.
En résumé
Un étudiant ambitieux est chargé d’encadrer la jeune fille choisie comme tribut féminin du District 12 pour la dixième édition des Hunger Games. Située soixante-quatre ans avant les films portés par Jennifer Lawrence (la Maria de West Side Story Rachel Zegler y réussi l’exploit de camper une quasi-héroïne qui n’a pas à rougir de la comparaison), cette préquelle qui explore les origines de Coriolanus Snow campé par Donald Sutherland dans la quadrilogie à succès évoque, toutes proportions gardées, la prélogie Star Wars à travers le destin d’un homme tiraillé entre sa foi dans l’humanité et la tentation de céder au côté obscur. L’ensemble est sans doute un peu long, mais la flatteuse et solide distribution ainsi que l’opérant sous-texte politique sur la lutte des classes et la menace du totalitarisme finissent largement par emporter le morceau.
Du côté des bonus
Communs aux deux supports Blu-ray et UHD Blu-ray, ils sont dominés de la tête et des épaules par un colossal et exemplaire making-of d’une durée quasi équivalente au film (2 h 51, soit six petites minutes de moins) qui balaye absolument tous les aspects de la production, avec des apartés exhaustifs sur les costumes, les maquillages, les coiffures, les cascades et les armes ainsi que sur le tournage en Pologne et en Allemagne. Il convient de lui ajouter un commentaire audio très agréablement complice du réalisateur et de la productrice, une lettre de la romancière Suzanne Collins adressée aux fans de la saga, un clip ainsi que la bande-annonce.
Avis technique
Si le master du Blu-ray fait incontestablement honneur au support Haute Définition, le gain du transfert UHD Blu-ray mérite sans conteste d’avoir votre préférence. Le Dolby Vision lui apporte, en effet, un formidable surcroît de luminosité et de piqué (à ce titre, la précision inouïe de certains plans champêtres et forestiers mérite de faire école) et hisse la photographie à un niveau insoupçonné de richesse comme de densité. Un bonheur n’arrivant jamais seul, les deux pistes VF et VO Dolby Atmos (bravo l’éditeur !) font jeu égal dans la ventilation des effets pyrotechniques et autres éboulements, avec une présence aussi marquée que judicieuse à la verticale des annonces officielles dans les haut-parleurs.
Le mot de la fin
Une incursion spectaculaire dans un « Hungerverse » plus original et élaboré que prévu, qui plus est accompagné d’atouts techniques et éditoriaux de premier ordre.
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