Mis à jour le 18 juin 2021.
En résumé
« Remaker » un film aussi intouchable que le classique aux onze Oscars de William Wyler ? Sur le papier, l’initiative avait de quoi faire légitimement frémir. Surprise : cette relecture contemporaine tient largement la route, offre un lifting plus que convaincant aux mythiques morceaux de bravoure (la course en chars, la bataille navale) et, petit miracle, n’abuse pas trop des effets numériques. En prime, un discours on ne peut plus recevable sur le pardon.
Avis Technique
Une sorte de perfection Haute Définition où on peut quasiment dénombrer les figurants durant les séquences les plus peuplées, où la définition se fait quasiment palpable sur les gigantesques décors et où la compression surmonte sans le moindre problème les nombreuses scènes où pénombre et nuages de poussière mènent la danse. Niveau son, la VO est à privilégier absolument pour ses déplacements de décibels et sa dynamique du tonnerre chaque fois que nécessaire (galère éperonnée, orage, tours de piste des attelages).
Du côté des bonus
Un making-of panoramique d’une heure assume sa vocation promotionnelle tout en assurant le quota requis d’informations techniques ou purement culturelles, qu’il s?agisse de la reconstitution historique, du tournage de la course de chars, du casting ou encore de l’auteur du roman original Lewis Wallace et même de l’importance du Christ dans l’histoire de notre civilisation.
Le mot de la fin
Une réussite inattendue, à la facture audiovisuelle sensationnelle et à l’interactivité agréablement substantielle.