Mis à jour le 21 juillet 2021.
EN RÉSUMÉ
Attendue depuis des années sur support UHD (du moins ses trois premiers volets, car le dernier a universellement déçu), la célébrissime quadrilogie du tandem Steven Spielberg/Harrison Ford n’a plus besoin d’être présentée.
DU CÔTÉ DES BONUS
Rien de nouveau, ce qui est sans doute regrettable, mais absolument tous les suppléments des précédentes éditions Blu-ray (y compris le disque de bonus du coffret de 2012) ont été repris. C’est dire qu’il y a tout de même matière à prolonger l’aventure, y compris grâce à un dépliant avec carte légendée des péripéties du professeur Jones.
AVIS TECHNIQUE
Ce qui compte avant tout ici, c’est la qualité audio-vidéo du résultat, dont voici le décryptage film par film.
Indiana Jones et les aventuriers de l’arche perdue
Dès le prologue dans la jungle verdoyante et aux crédits parfaitement nets, le HDR donne un sacré coup de fouet à ce volet inaugural âgé de pile 40 ans. La suite est à l’avenant, des carnations les plus naturelles aux éléments dorés les plus éclatants. Seules les scènes de planisphère et de brefs plans à la jumelle conservent un peu de grain. On note par ailleurs de chouettes effets en hauteur sur le mixage Atmos réservé à la VO qui élargit aussi le thème mythique de John Williams. Frontale et un peu étouffée, la VF toujours non HD ne fait évidemment pas le poids.
Indiana Jones et le temple maudit
L’UHD apporte une chaleur indéniable aux couleurs et aux scènes éclairées par la lave dans le temple, tandis que le HDR décuple le rendu des paillettes durant la scintillante ouverture en forme de comédie musicale. Pour info, certaines incrustations trop visibles à l’époque ont été intelligemment atténuées numériquement. L’Atmos de la VO réserve quelques moments incontournables comme le déclenchement des mécanismes de pièges et surtout la célèbre poursuite en wagonnets dans la mine. Toujours aussi ouverte à l’avant, la VF qui demeure hélas non HD manque en comparaison nettement de dynamique.
Indiana Jones et la dernière croisade
Ce troisième opus bénéficie d’une luminosité très agréable sur les séquences vénitiennes et jordaniennes (merci le HDR !), de carnations authentiques et d’éléments enflammés ragaillardis. De plus, la remarquable définition permet de gagner en précision sur certains détails sans pour autant creuser l’écart avec l’excellent master du Blu-ray. L’élargissement Atmos de la VO déploie une réelle ampleur musicale ainsi qu’une élévation judicieuse des séquences aériennes. Logiquement, la VF non HD est en berne.
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal
Sur cet ultime épisode (en attendant le prochain annoncé pour l’été 2022), les couleurs et les lumières redoublent d’éclat comme d’intensité grâce au traitement HDR, tandis que le piqué effectue un bond manifeste sur les parchemins, lettres, gravures et autres inscriptions sur les murs des cellules. Le nouveau mixage Atmos de la VO élève régulièrement la musique et diffuse sans excès mais avec toutefois un certain nombre d’effets. Bien plus modeste malgré sa précision, la BO n’a hélas guère évolué par rapport au DVD.
LE MOT DE LA FIN
Un lifting audiovisuel de haute volée (mais des VF négligées) à défaut d’être fracassant.