L’avènement du numérique et des fichiers dématérialisés a totalement bouleversé l’industrie musicale et du cinéma. Autrefois tout-puissant, le CD a été débordé par la généralisation des plateformes de streaming. Le Blu-ray semble lui aussi de plus en plus délaissé par les distributeurs. Les supports physiques sont-ils voués à disparaître ?

C’est un nouveau coup de canif dans la relation entre le support physique et les passionnés de hi-fi et de home-cinéma. Comme Disney en Nouvelle-Zélande et en Australie, la chaîne de magasins Best Buy, qui compte plus de 1000 boutiques aux États-Unis et au Canada, vient d’annoncer la suspension des ventes de DVD et Blu-ray en janvier 2024. Cette décision fait suite à l’abandon de Netflix de son activité historique de location de DVD. La question de l’avenir des supports physiques se pose un peu plus chaque jour.
Blu-ray et 4K : le mariage idéal
Malgré sa mise au ban par certains acteurs majeurs du secteur, qui inquiète Matt Damon, le disque Blu-ray demeure le support idéal pour visionner un film en 4K. En effet, ce support physique UHD s’impose comme le seul média capable d’offrir un débit très élevé et stable pour la diffusion d’images en 4K et un son numérique HD multicanal. Les passionnés, à la recherche d’une expérience immersive et captivante, privilégient systématiquement le disque Blu-ray 4K au streaming.
C’est pourquoi certaines marques continuent de développer des lecteurs Blu-ray UHD 4K. Une aubaine pour les collectionneurs qui peuvent encore profiter pleinement de leurs innombrables films et séries. D’ailleurs, lors de notre test, le lecteur Blu-ray 4K Magnetar UDP800 nous avait particulièrement séduit, au même titre que le lecteur Reavon UBR-X200.

Le disque vinyle offre un second souffle au support physique
Voilà un retour qu’on n’attendait plus. Alors que les ventes de CD continuent de chuter, les microsillons parviennent à tirer leur épingle du jeu. Fin 2022 en France, le disque vinyle représentait 45 % des ventes de supports physiques musicaux. Pour entretenir cette dynamique, les labels sortent des rééditions régulièrement ou des versions remasterisées d’albums iconiques.
Les fabricants rivalisent d’inventivité pour répondre à une demande croissante. Pro-Ject propose des éditions limitées aux designs uniques, comme la platine Pro-Ject Dark Side of the Moon ou le modèle Pro-Ject Metallica. Ces équipements se distinguent grâce à un subtil mélange entre nostalgie et pop-culture.

Pour sa part, Elipson mise sur une collaboration prestigieuse avec la maison de maroquinerie française Bleu de Chauffe. Pour la deuxième année consécutive, les deux fabricants tricolores s’associent pour dévoiler un modèle Made in France du plus bel effet, la platine vinyle Elipson Chroma RIAA BT Bleu de Chauffe.

Si le support physique continue d’être mis à mal par certains acteurs du marché de la hi-fi et du home-cinéma, il ne semble pas voué à totalement disparaître dans un avenir proche. Les passionnés, comme les plus grandes marques de l’image, voient dans le Blu-ray 4K la meilleure solution pour profiter pleinement d’un film.
Le retours du Vynil est plus une réussite marketing qu’une victoire du physique.
Vu que c’est un non sens total, car les masters audios sont numériques à par quelques exceptions.
Bien entendu on évite de le dire a un consommateur complètement dépassé par la technique, c’est la raison qu’on leur revend ce support fragile .
S’ils veulent un son vraiment analogique il leur faudrait acheter des vynils d’occasions d’avant les masters numériques, pas du neuf.
Bonjour, d’après moi le marketing ne représente pas la seule explication à cela. Le vinyle répond également à un désir esthétique : c’est un bel objet. De plus, le vinyle s’oppose à la tendance de la musique dématérialisée. Il s’impose comme le dernier équipement qui répond à un rituel que les audiophiles aiment entretenir : sortir le disque de sa pochette, le placer sur la platine, s’installer confortablement etc.