Les meilleurs biopics musicaux à voir en boucle (partie 3)

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Mis à jour le 14 février 2024

Bob Marley, Édith Piaf, Beethoven, Woody Guthrie, Johnny Cash, TLC ou encore Mayhem… Nombreux sont les artistes et groupes à avoir inspiré les réalisateurs et producteurs de films. Que ce soit pour leur vie personnelle, les épreuves qu’ils ont dû surmonter ou simplement pour leur talent, ces longs-métrages offrent une nouvelle vision de ces virtuoses.

Les meilleurs biopics musicaux : la môme, Walk the Line, Lords of Chaos

Nous avions évoqué dans notre sélection des meilleurs biopics musicaux (partie 1) des artistes de renom comme Elvis, Gainsbourg, Django Reinhardt, ou encore Céline Dion, mais aussi Ray Charles, Dalida, Claude François, etc. dans la partie 2 des meilleurs biopics musicaux. Pour ce troisième volet, découvrez 10 des meilleurs biopics musicaux à voir en boucle sur votre téléviseur ou mieux sur très grand écran avec un vidéoprojecteur associé à un lecteur Blu-ray HD ou un lecteur réseau AV.

Retour sur quelques-uns des plus grands biopics musicaux explorant le destin de célèbres artistes ou groupes de musique.

Bob Marley: One Love, de Reinaldo Marcus Green (2024)

Réalisé par Reinaldo Marcus Green, le biopic Bob Marley: One Love est basé sur la vie du légendaire chanteur et musicien de reggae, de son ascension à la célébrité jusqu’à sa mort en 1981.

En salles à partir de février 2024, le biopic Bob Marley: One Love célèbre l’héritage indélébile d’une icône culturelle et musicale dont l’influence et le message d’unité ont inspiré des générations entières. Né en Jamaïque en 1965, Robert Nesta Marley s’est imposé comme un pionnier de la musique reggae, mêlant habilement des éléments de ska et de rocksteady à son style vocal inimitable. Tout au long de son illustre carrière, Marley s’est imposé comme un symbole du rastafarisme, insufflant à ses compositions un côté spirituel profond. Au-delà de sa carrière musicale, Bob Marley était aussi un fervent activiste, militant pour des réformes démocratiques, la solidarité panafricaine et la légalisation du cannabis.

L’acteur britannique Kingsley Ben-Adir (The OA, High Fidelity, Peaky Blinders) incarne Bob Marley dans ce biopic musical passionnant.

Dirigé par le réalisateur Reinaldo Marcus Green, le film biographique Bob Marley: One Love porte pour la première fois au grand écran l’histoire remarquable de Bob et son parcours musical. Le film commence en 1976, à un moment charnière de la vie de Marley, alors que celui-ci, interprété par Kingsley Ben-Adir, se prépare à donner un concert pour la paix au cœur de Kingston, en Jamaïque. Désireux de mettre un terme à la discorde politique qui règne dans son pays, Marley voit ses aspirations à l’harmonie violemment perturbées lorsqu’il subit une tentative d’assassinat au cours de laquelle sa femme, Rita (Lashana Lynch), est gravement blessée.

Suite à cette épreuve, Marley décide de partir loin des côtes jamaïcaines. Au cours des deux années qui suivent, One Love retrace le voyage de Marley à Londres, où il retrouve son groupe, enregistre l’album qui deviendra Exodus et affronte les complexités de son influence dans le paysage de la musique pop.

Avec Ziggy Marley, le fils de Bob Marley, en tant que producteur, ce biopic a obtenu les droits sur le catalogue emblématique de Marley, permettant ainsi de faire résonner ses titres intemporels tout au long du film. Complétée par une bande originale composée par Kris Bowers, connu pour son travail sur Respect et La Méthode Williams, l’inclusion de la musique de Marley est un hommage poignant à ce pionnier du reggae.

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La Môme, d’Olivier Dahan (2007)

Réalisé par Olivier Dahan, La Môme retrace les grands moments de la vie d’Édith Piaf.

Grande figure de la chanson française, Édith Piaf est à l’origine de nombreux classiques comme Non, je ne regrette rien, La vie en rose, Milord ou encore La foule. Pour rendre hommage à cette célèbre chanteuse et parolière, Olivier Dahan réalise le film La Môme en référence au surnom de l’artiste – la môme piaf – donné par Louis Leplée (le directeur d’un célèbre cabaret) au début de sa carrière. Ce long-métrage de 140 minutes relate les différentes étapes de la vie d’Édith Piaf incarnée par l’incroyable Marion Cotillard. Cette dernière a par ailleurs reçu l’Oscar de la meilleure actrice pour ce rôle. Le film La Môme a connu un véritable succès international et a été couronné de deux Oscars, quatre BAFTA, cinq César, trois Lions tchèques et un Golden Globe.

Marion Cotillard dans la Môme
Marion Cotillard a reçu l’Oscar de la meilleure actrice pour le rôle d’Édith Piaf.

Dans ce long métrage, on commence par découvrir l’enfance d’Édith Piaf et ses débuts dans la chanson. Alors qu’elle chantait dans les rues de Montmartre à Paris, elle a été repérée par Louis Leplée, joué par le grand Gérard Depardieu. Des scènes du cabaret jusqu’à l’Olympia, de France aux États-Unis, le succès de l’artiste est conté avec habilité. La Môme revient aussi sur sa tragique histoire d’amour avec Marcel Cerdan, le décès de sa petite fille, ses différents soucis de santé, mais aussi sa personnalité, ses passions et son incroyable talent. En plus de faire passer le spectateur par de nombreuses émotions, La Môme est un film qui donne envie de réécouter la discographie entière de cette talentueuse chanteuse en passant par l’édition vinyle d’Édith Piaf – À L’Olympia 1962.

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  • AlloCiné : 3,8/5
  • IMDb : 7,6/10
  • Disponible en Blu-ray et sur Canal VOD, Apple TV et YouTube
  • Format d’image : 2.35:1
  • DTS-HD High Res Audio et Dolby Digital 5.1 (Français)

Ludwig van B., de Bernard Rose (1995)

Affiche du film Ludwig van B.
Sorti en 1995, le biopic Ludwig van B. suit les pas d’un des plus grands compositeurs classique : Beethoven. 

Encore aujourd’hui, Beethoven continue d’inspirer de nombreux artistes. Il faut dire qu’il est considéré comme l’un des plus grands noms de l’Histoire de la musique classique. Compositeur hors pair, virtuose du piano et chef d’orchestre allemand, le génie musical est au cœur de plus d’une vingtaine de films, dont Ludwig van B. de Bernard Rose avec Gary Oldman, Isabella Rossellini et Jeroen Krabbé. Colère, surprise, émerveillement… Ce biopic de 2 heures réussit à provoquer d’innombrables émotions grâce à un Gary Oldman remarquable, un scénario maîtrisé et une histoire particulièrement touchante.

extrait du film Ludwig Van B.
À la mort de Ludwig van Beethoven, son ami, Anton Schindler interprété par Jeroen Krabbé, part à la recherche de son “immortelle bien-aimée”.

Le film Ludwig van B. expose les moments de vie du célèbre compositeur Ludwig van Beethoven. Plus qu’une simple histoire racontée chronologiquement, ce long-métrage débute lors de sa mort à Vienne en mars 1827. Un document manuscrit de Ludwig est retrouvé par Anton Schindler, son fidèle ami et secrétaire. Il est écrit qu’il souhaite léguer tous ses biens à « meine unsterbliche Geliebte », traduisez : « mon immortelle bien-aimée ». Son ami de toujours part alors à la recherche de cette femme. Naturellement, sur ce point, l’auteur a fait ses choix que nous vous laissons découvrir. Ludwig van Beethoven est aussi bien présenté en tant qu’homme qu’en tant qu’artiste. Sa personnalité, ses passions, ses angoisses et son caractère sont dévoilés au rythme de sa musique – dirigée par l’excellent chef d’orchestre Sir Georg Solti – qui donne de la puissance à chaque scène. Une bande originale qui permet, pour notre plus grand plaisir, de réécouter ses chefs d’œuvres.

  • AlloCiné : 4/5
  • IMDb : 7,4/10
  • Disponible en Blu-ray 
  • Format d’image : 2.40:1
  • Dolby TrueHD 5.1 (Anglais et Français)

Bound for Glory, de Hal Ashby (1976)

affiche du film Bound for Glory
En route pour la gloire (Bound for Glory) revient sur la Grande Dépression aux États-Unis à travers les yeux de Woodrow Wilson Guthrie. 

Bound for Glory, diffusé en France sous le titre En route pour la gloire, est un film sur le chanteur et guitariste folk américain Woody Guthrie. Connu pour être l’une des figures emblématiques de la chanson populaire, Woodrow Wilson Guthrie s’est concentré sur les thèmes du socialisme américain et de l’antifascisme au cours de sa carrière. Excellent écrivain, Guthrie a rédigé des milliers de textes et poèmes dès son plus jeune âge. Après une session d’enregistrement avec Alan Lomax, musicologue et folkloriste, ce dernier lui a conseillé d’écrire une biographie. Quelques années plus tard, en 1943, il publie cet ouvrage intitulé Bound for Glory. Ce livre a servi de base au film du même nom avec David Carradine. Ce biopic a remporté deux Oscars, celui de la meilleure photographie pour Haskell Wexler et celui de la meilleure musique pour Leonard Rosenman.

extrait du film Bound for Glory
Bound for Glory (avec David Carradine) revient sur les textes très engagés de Woody Guthrie. Grâce à ses morceaux dédiés aux problèmes des travailleurs, il chantera pour les syndicats.

Bound for Glory revient en 1936 pendant la Grande Dépression aux États-Unis d’Amérique. Époque qui rime malheureusement avec chômage et misère. Woody Guthrie est alors un jeune Texan qui cherche une meilleure situation pour sa famille. La Californie est à cette période considérée comme Terre promise. Il n’hésite donc pas à quitter sa femme et ses deux enfants pour faire fortune, avec pour seul bagage un harmonica. Police, violence, chants de contestation, textes engagés… Son voyage éprouvant et dangereux est habilement scénarisé, avec David Carradine qui livre une performance de haut rang. Bound for Glory dénonce le manque de liberté à travers Woody Guthrie, un exemple d’humilité et de générosité.

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  • AlloCiné : 3,5/5
  • IMDb : 7,3/10
  • Disponible en Blu-ray 
  • Format d’image : 16:9 compatible 4/3 format d’origine respecté 1.85
  • Dolby Digital 2.0 (Anglais et Français)

Lords of Chaos, de Jonas Åkerlund (2018)

affiche du film Lords of Chaos
Sorti en 2018, Lords of Chaos évoque l’histoire du guitariste Euronymous et du groupe Mayhem, qui devient l’épicentre de la nouvelle scène black métal norvégienne des années 1990.

À déconseiller aux âmes sensibles, le biopic Lords of Chaos de 2018 présente une dramatisation sombre et probante de la façon dont l’esthétique agressive et nihiliste d’un groupe de black metal a conduit à des actes de violence fatals. Adapté du livre du même nom paru en 1998, le film présente la scène black metal norvégienne du début des années 1990 du point de vue d’Euronymous (Rory Culkin), cofondateur du groupe Mayhem.

Lords of Chaos se penche sur le guitariste Euronymous alors qu’il monte le groupe Mayhem et tente d’inculquer à ses membres les valeurs du satanisme. En cours de route, il engage Dead (Jack Kilmer) comme chanteur et se heurte au leader et futur bassiste de Mayhem, Varg Vikernes (Emory Cohen). Le film se déroule pendant la période la plus trouble de ce groupe de black metal. En effet, entre 1987 et 1994, des meurtres et des suicides, du cannibalisme, des actes morbides en tout genre et des incendies d’églises perpétrés par les membres de Mayhem finissent par éclipser la musique du groupe.

extrait du film Lords of Chaos
Vikernes et Euronymous étaient à l’origine d’une série d’incendies d’église, et de bien d’autres évènements tragiques…

Le sombre biopic musical Lords of Chaos a été réalisé par l’ancien batteur de Bathory et cinéaste suédois Jonas Åkerlund. Connu pour ses clips musicaux acclamés, notamment pour Smack My Bitch Up de The Prodigy, Ray of Light de Madonna, Telephone de Lady Gaga et Moves like Jagger de Maroon 5, Åkerlund a décrit le film comme étant basé “sur la vérité et sur les mensonges”. Mais pour que son film soit authentique, il a eu accès à des rapports de police ainsi qu’à des photos détaillées de Helvete, le magasin de disques d’Euronymous, mais également de la maison dans laquelle le groupe logeait. Le groupe de black metal hongrois Bornholm a même servi de consultant, enseignant aux comédiens des techniques de jeu pour que leur interprétation ait l’air crédible. Par ailleurs, l’excellente performance de Jack Kilmer dans le rôle de Dead a été saluée pour sa grande précision.

La bande sonore du film Lords of Chaos accompagne parfaitement cette histoire sinistre, avec une sélection de morceaux provenant des légendes du black metal, mais également du groupe islandais Sigur Rós. Dans l’ensemble, Jonas Åkerlund a su créer un biopic qui suscite à la fois fascination et aversion, tout en y ajoutant un léger grain d’humour. Un must pour les fans de métal et ceux qui apprécient les thrillers… et les films d’horreur !

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  • AlloCiné : 3,4/5
  • IMDb : 6,6/10
  • SensCritique : 6,4
  • Disponible en Blu-ray et DVD, et sur Canal VOD
  • Format 16/9 compatible 4/3, format cinéma respecté 1.85, format BD-50
  • 5.1 DTS-HD Master Audio

CrazySexyCool: The TLC Story, de Charles Stone III (2013)

Affiche CrazySexyCool: The TLC Story
CrazySexyCool: The TLC Story raconte l’histoire de TLC, un groupe féminin de R&B emblématique des années 1990. 

Sorti en 2013, CrazySexyCool: The TLC Story est un biopic musical sur TLC, le girl group R&B incroyablement influent à l’origine des tubes Waterfalls et No Scrubs. Ce téléfilm se penche sur les événements qui ont conduit à l’ascension météorique des trois femmes et met en lumière leur amitié. 

Le biopic retrace les origines modestes du groupe à Atlanta et raconte comment Tionne « T-Boz » (Drew Sidora) et Lisa « Left Eye » Lopes (Niatia « Lil’ Mama » Kirkland) commencent à faire de la musique ensemble. Par la suite, elles sont repérées par la chanteuse et productrice de disques Pebbles et s’associent à Chilli (Keke Palmer) pour forger un son R&B et hip-hop qui accumulera des récompenses et vendra des millions de disques. Mais entre leur style de vie extravagant et les managers opportunistes, les trois femmes se retrouvent obligées de déclarer faillite et doivent redoubler d’efforts pour enfin percevoir une partie de ce qui leur est dû. En plus des multiples facettes de leur vie professionnelle, CrazySexyCool dépeint avec sensibilité les problèmes personnels des protagonistes, en particulier la maladie de T-Boz, ainsi que la mort soudaine de Lopes.

extrait du film CrazySexyCool
Les actrices Drew Sidora, Lil’ Mama et Keke Palmer offrent un portrait incroyablement réaliste des trois membres de TLC.

CrazySexyCool est un biopic simple et efficace. En effet, la musique et le mélodrame du groupe ne nécessitent aucun embellissement. Le réalisateur Charles Stone III fait un travail admirable en reconstituant des clips musicaux d’époque pour créer un ensemble visuellement dynamique. Par ailleurs, l’excellente performance des trois actrices dans les rôles de Lopes, T-Boz et Chilli retranscrit toute l’intensité de cette amitié singulière à l’écran.

Les spectateurs qui ont suivi TLC dans les années 1990 apprécieront sûrement de découvrir l’histoire de ces trois artistes et de réécouter leur musique avec CrazySexyCool: The TLC Story. Malgré les problèmes et les tragédies très médiatisés, TLC a fait tomber les barrières dans une industrie historiquement dominée par les hommes et a ouvert la voie à de nombreuses artistes hip-hop d’aujourd’hui. Une histoire qui mérite d’être racontée.

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  • IMDb : 7,4/10
  • Disponible en DVD
  • Format Cinémascope, Import, NTSC
  • Dolby Digital 5.1 (anglais)

Walk the Line, de James Mangold (2005)

affiche du film Walk the Line
Interprété par Joaquin Phoenix, Walk the Line retrace les débuts de Johnny Cash, sa romance avec June Carter, son ascension dans le monde de la musique country et sa lutte contre la toxicomanie.

Réalisé par le talentueux James Mangold (Une vie volée, 3 h 30 pour Yuma, Logan, Le Mans 66…), Walk the Line raconte la vie de la légende de la musique country Johnny Cash. Ce biopic, basé sur deux autobiographies du chanteur-compositeur, se concentre principalement sur sa relation avec June Carter ainsi que sur sa musique, mais ne fait pas l’impasse sur ses problèmes. 

L’histoire de Walk the Line commence en 1968, alors que des détenus de la prison d’État de Folsom acclament Johnny Cash (Joaquin Phoenix). Alors que Cash patiente avant de se produire, il a un flash-back sur son enfance, où l’on découvre un accident tragique survenu en 1944 ainsi que la relation très compliquée qu’il entretient avec son père (Robert Patrick). En 1950, Johnny quitte son foyer et s’engage dans l’armée de l’air américaine. Pendant son temps passé dans l’armée, il commence à écrire des chansons et entretient une relation amoureuse avec Vivian Liberto (Ginnifer Goodwin). Au terme de son service, il s’installe avec Vivian et tente de commencer une carrière musicale. Mais Vivian a du mal à s’adapter aux ambitions de son mari. Cash signe un contrat avec le label Sun Records et se retrouve rapidement en tournée avec les futures légendes Elvis Presley (Tyler Hilton) et Jerry Lee Lewis (Waylon Malloy Payne). Au cours de cette tournée, il rencontre June Carter (Reese Witherspoon), chanteuse et fille de la célèbre famille Carter. Cash devient une star mondiale, en partie grâce à l’inspiration que lui donne June, mais il finit par être rattrapé par ses démons personnels ; son mariage s’effondre et il sombre dans la toxicomanie.

extrait du film Walk the Line
Walk the Line se penche sur la relation entre Cash et June Carter, également chanteuse et compositrice, avec qui il part en tournée.

Walk the Line a connu un énorme succès et a été le biopic musical le plus rentable de tous les temps jusqu’à ce que Straight Outta Compton le dépasse en 2015. Le film a remporté le Golden Globe Award du meilleur film et a reçu plusieurs nominations. Ce succès est en grande partie dû au jeu d’acteur exceptionnel du couple vedette, choisi par Johnny Cash et June Carter en personne. En effet, les deux acteurs ont suivi six mois de cours de chant avec T Bone Burnett, et toutes les pistes vocales de Cash présentes dans le film et sur la bande sonore sont jouées et chantées par Phoenix. Pour son incroyable interprétation, Phoenix a remporté le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical et a été nominé pour l’Oscar du meilleur acteur. L’énergie débordante et le chant incroyable de Witherspoon lui ont valu l’Oscar et le BAFTA Award de la meilleure actrice. 

Le biopic Walk the Line réussit à retranscrire les subtilités émotionnelles de la légende Johnny Cash avec une fraîcheur agréable. Ce film musical intense et profond sur la musique, la foi et la rédemption confirme le talent du réalisateur James Mangold et offre la parfaite occasion de redécouvrir la musique de Cash.

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  • AlloCiné : 4/5
  • IMDb : 7,8/10
  • SensCritique : 7,3
  • Disponible en Blu-ray et DVD, ainsi que sur Canal VOD et Disney+ 
  • Format 16/9 compatible 4/3, format cinéma respecté 2.35, format BD-50
  • DTS 5.1 (français)

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Clara
Passionnée d’art depuis toujours, je me suis aventurée dans l'univers fascinant de la hi-fi et du home-cinéma. Mon fidèle casque est mon compagnon de route, transformant chaque trajet en concerts privés où mes podcasts préférés et mes playlists enflammées se succèdent. Du rock au jazz en passant par la soul, le rap ou encore la pop, mes goûts musicaux comme cinématographiques sont très variés. Si je ne suis pas en train de dessiner ou de lire, je suis sûrement devant les aventures intemporelles de Friends, que je recommence dès que le rideau tombe sur le dernier épisode.

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